Pour la première fois depuis 1993, le Tricolore accède à la grande finale de la Coupe Stanley.
Il n'a pas fallu attendre bien longtemps pour voir l'affichage des billets pour les matchs prévus au Centre Bell. On s'attendait à un prix exorbitant, mais ça frôle même l'indécence dans certains cas.
Dans un article publié sur le Journal de Montréal, on a pu y voir des exemples où une paire de billets se vendait à plus de 35 000 $. En première ronde, on avait vu des paires de billets revendues aux alentours de 8 000 $ sur les sites de revente. On était assommés, mais là ça devient ridicule.
À vrai dire, une personne qui gagne le salaire moyen au Québec en 2021 empoche environ 40 000 $ brut. Si on retire les retenues à la source, votre salaire fond de quelques milliers de dollars et vous vous retrouvez sous les 35 000 $.
C'est donc dire que pour aller voir un match de 60 minutes avec votre blonde, vous devrez renoncer à une année de travail durement gagnée.
Il est donc facile de comprendre que les gens moins nantis et ceux qui se retrouvent sous la moyenne salariale n'auront pas les moyens de vivre un match au Centre Bell.
En même temps, on comprend que les billets de hockey comme bien des produits et services sont soumis à la loi de l'offre et la demande. Avec 3 500 billets à vendre seulement, la quantité offerte est nettement insuffisante pour la demande, qui elle, a explosé.
C'est donc dire que le propriétaire de l'équipe, Geoff Molson, sait pertinemment que le prix demandé sera déboursé par une personne qui gagne probablement dans les six chiffres (100 000 $) et plus.
Certes, la paire de billets à plus de 35 000 $, c'est le prix le plus élevé. Il y aura des billets moins dispendieux, mais on parle néanmoins de plus de 1 000 $ pour un simple billet de hockey. Il faut souhaiter que les deux clubs se dirigent vers un match de deux ou trois périodes de prolongation pour en avoir pour son argent.
C'est à se demander si les hot-dogs et la bière se vendront 20 $ lors des prochains matchs. Blague à part, il pourrait être une bonne idée d'organiser des visionnements dans différents secteurs de Montréal pour éviter une éclosion monstre de cas positifs à la COVID-19 aux abords du Centre Bell.
Depuis 15 mois, le Premier ministre du Québec et le Directeur national de la santé publique du Québec, Dr. Horacio Arruda, ont demandé aux Québécois d'éviter les rassemblements. Disons que les derniers matchs du CH sont allés à contre-courant de cette demande.