Ce, puisque celui-ci s'est adressé aux membres des médias uniquement en français, ce qui a eu pour effet d'irriter grandement l'anglophone notoire Steve Simmons.
Ce dernier s'est permis de critiquer vivement la façon de faire du Tricolore.
C'est quand même ironique de savoir qu'un journaliste anglophone attitré à la couverture des Maple Leafs de Toronto demande à une équipe en sol montréalais, la capitale francophone de l'Amérique du Nord, de traduire les propos du directeur général en anglais pour les médias outremer.
Je n'ai jamais entendu Steve Simmons critiquer Kyle Dubas pour ne pas traduire en français ses propos quand les Maple Leafs de Toronto se font éliminer par le Tricolore en première ronde des séries éliminatoires. Certes, on sait pertinemment que c'est toujours deux poids, deux mesures pour les anglophones.
Ça tombe bien, puisque le journaliste attitré à la couverture des Canadiens de Montréal pour la chaîne sportive du Réseau des sports appartenant à Bell, Luc Gélinas, n'a pas mâché ses mots pour répondre avec tact à son homologue torontois.
Dans un premier tweet, Luc Gélinas a donné une leçon de journalisme 101 à son homologue en lui expliquant comment ça fonctionnait pour poser des questions dans une langue précise à un joueur.
Dans un second tweet, il a proposé que cette situation n'arriverait pas si les Maple Leafs de Toronto, le club de sa ville, se qualifiait pour la finale de la Coupe Stanley.
Même si ce tweet est franchement désinvolte et arrogant, c'est du bonbon pour les yeux des Québécois quand on sait que les Ontariens aiment casser du sucre sur les Canadiens français du Québec.