Le débat entourant cette transaction mémorable ne finira peut-être pas tant que les deux joueurs seront actifs et c'est aussi vrai pour d'autres échanges récents du Canadien.
1- Weber/Subban : Deux joueurs plus grands que nature aux styles diamétralement opposés. L'un enflammait la glace du Centre Bell lorsqu'il s'offrait en spectacle alors que l'autre impose un respect exceptionnel par sa présence et son calme.
Des villes occupant chacune un bout du spectre, la Mecque du hockey contre l'équipe d'expansion la plus excitante des dernières années. Une défensive en reconstruction à Montréal contre un quatuor étoile à Nashville.
Dans ce contexte, Subban attire toujours les projecteurs, la ville de Nashville n'a jamais été si hockey, en partie grâce à son apport et il est venu remplacer Weber dans le carré d'as de la ligne bleue.
Alors que Weber se sied à merveille chez les Habs, a su en peu de temps stabiliser une défensive qui se cherchait et devenir le nouveau capitaine.
À quoi bon chercher un gagnant, peut-être que les deux marchés ne s'en portent que mieux.
2- Suzuki, Tatar, choix de 2e ronde/Pacioretty : Avec ses 16 buts en 45 matchs, MaxPac amène une bonne profondeur aux derniers finalistes de la coupe Stanley et ce, malgré un lent départ.
À 4,5 millions de dollars cette année, il demeure une aubaine qui gagnera toutefois 7 millions annuellement au cours des 4 suivantes. Il faut dire que les Knights, après l'an dernier ont cru que le temps de sacrifier du futur pour un joueur étoile était arrivé.
Du côté du Bleu-Blanc-Rouge, Suzuki récolte les points à la tonne dans le junior et permet aux fans d'entrevoir l'avenir avec optimisme, enfin!
D'ailleurs, le choix de 2e ronde des Knights permettra sans doute à Marc Bergevin de poursuivre dans cette voie et Tomas Tatar s'avère une excellente acquisition jusqu'à maintenant.
3- Domi/Galchenyuk : La majorité des fans décriaient cet échange au départ, mais rares sont ceux qui ne referaient pas le coup, du moins dans la Métropole.
Ce n'est pas qu'Alex Galchenyuk déçoive nécessairement en Arizona avec 30 points en 46 matchs, mais disons qu'il serait difficile de prétendre jusqu'à maintenant que les Coyotes ont eu le meilleur.
Malgré tout, Domi semblait souhaiter quitter le désert et Chucky ne faisait plus l'affaire de l'organisation montréalaise dans les circonstances.
4- Drouin/Sergachev : À l'inverse de la dernière transaction, celle-ci fut généralement très bien reçue par les amateurs québécois au départ, mais l'année suivante (la dernière) a semé le doute.
Jusqu'à maintenant cette année, Jonathan prouve qu'il n'a pas été choisi 3e au total en 2013 par hasard puisqu'il excelle alors que Mikhail Sergachev est toujours en apprentissage, malgré un énorme potentiel.
Vu les besoins de chaque équipe, peut-être que nous avons là encore une transaction bénéfique des deux côtés.