Lorsque la nouvelle du jour leur est parvenue aux oreilles : Karl Alzner a été officiellement placé au ballottage par Marc Bergevin.
Disons qu'avec le retour imminent de Shea Weber dans l'alignement du Tricolore, le Bleu-Blanc-Rouge n'avait d'autre choix que de libérer une place dans son effectif, et c'est celui qui offrait les moins bonnes performances qui aura finalement écopé.
Par contre, puisqu'il serait bien surprenant qu'une des trente autres formations du circuit Bettman décide de jeter son dévolu sur le vétéran défenseur, Alzner devrait toujours appartenir à l'organisation du Canadien aux 12 coups de midi, demain, et sera vraisemblablement muté au Rocket de Laval.
C'est donc dire que, même si le salaire d'Alzner ne sera plus comptabilisé dans la masse salariale de l'équipe, Geoff Molson devra quand même sortir son chéquier afin de rémunérer l'arrière de 30 ans pour le restant de son contrat.
À la fin de la présente saison, entre le 15 et 30 juin 2019, les dirigeants du Tricolore auront l'option de racheter le contrat d'Alzner et d'ainsi s'en débarrasser.
TVA Sports a d'ailleurs réalisé la simulation, à l'aide de l'outil offert sur le site CapFriendly.com, des coûts qui seraient engendrés par la Sainte-Flanelle si l'équipe décidait réellement de mettre fin de façon définitive à la présente entente de l'arrière natif de Burnaby, en Colombie-Britannique:
En premier lieu, il faut savoir que lorsqu'une formation de la LNH rachète le contrat de l'un de ses joueurs, elle sauve le tiers en salaire qui au final, n'ira jamais dans les poches du joueur racheté.
Sachant cela, le rachat de Karl Alzner coûterait exactement 6 416 667 $ à l'organisation du Canadien, puisqu'il restera 9 625 000 $ à verser en salaire sur le contrat du #27, ce qui représente une économie réelle de 3 208 333 $ pour l'équipe.
On sait que le 1er juillet 2017, Marc Bergevin a octroyé un contrat de cinq saisons d'une valeur totale de 23 125 000 $ à Karl Alzner, ce qui représente un impact annuel de 4 625 000 $ sur la masse salariale totale de l'équipe.
Ce qui veut donc dire qu'à partir de l'an prochain, soit la saison 2019-2020, il restera trois autres saisons à l'entente du défenseur.
Sachant cela, il faut tenir compte que lorsqu'une organisation procède à cette »délivrance», elle doit rembourser l'entente durant le double de la durée restante à celle-ci au moment du rachat.
Donc, si le CH ne rachète pas Alzner, l'impact salarial mentionné plus haut sera comptabilisé jusqu'au 30 juin 2022, mais le joueur sera toujours dans l'organisation d'ici cette date.
Or, si le rachat de contrat est bel et bien l'option choisie par Bergevin, une partie du salaire de Karl Alzner sera prise en charge sur la masse salariale de l'équipe jusqu'au 30 juin 2025. Voici d'ailleurs le calcul détaillé de ce dit impact sur le plafond:
Une chose est certaine, Marc Bergevin doit s'en mordre les doigts d'avoir accordé un tel contrat au défenseur dont le style de jeu ne fonctionne tout simplement plus avec la nouvelle LNH axée sur le jeu rapide.