Ce dernier estime que les joueurs à la peau blanche auraient dû se lever et dénoncer le racisme il y a bien longtemps déjà.
L'attaquant des Panthers de la Floride, Brian Boyle, n'a pas mâché ses mots lors d'un échange avec J.T. Brown, un joueur du Wild du Minnesota et un des rares hockeyeurs noirs de la LNH.
« J'étais en quelque sorte pendu à ses lèvres, a dit Boyle. Je ne comprends pas la douleur. Je n'ai jamais vécu ce genre de douleur. »
Ces propos ont retenti aux quatre coins de la Ligue nationale de hockey. Une chose est certaine, la mort de George Floyd, cet homme noir qui a été étouffé pendant neuf minutes par le genou d'un agent de la paix dans la région de Minneapolis et finalement décédé, a secoué tous les Américains, mais aussi les Canadiens. Plusieurs manifestations pour dénoncer le racisme systémique se sont produites depuis le 25 mai, date à laquelle George Floyd a succombé.
Brian Boyle hésitait à prendre la parole pour dénoncer la situation. Toutefois, il a préféré téléphoner à son ancien coéquipier, J.T. Brown. Ce dernier a répondu à toutes ses questions.
Cela lui a permis d'en apprendre plus sur la situation du racisme systémique que peut vivre des jeunes hockeyeurs noirs. Par le fait, la Ligue nationale de hockey est composée de 95 % de joueurs à la peau blanche.
Cette donnée démontre les inégalités sociales vécues par les Afro-Américains aux États-Unis, mais ici aussi au Canada. Il est plus difficile pour un jeune hockeyeur de couleur de se hisser une place dans le midget AAA ou encore dans la LHJMQ, sans parler de la LNH, que pour un jeune hockeyeur caucasien.
Brian Boyle est un joueur respecté dans la LNH. Après avoir combattu un cancer virulent, il est revenu au jeu, puis il joue encore dans la LNH quelques saisons plus tard.
Sa grande classe et son sens de l'humour font de lui l'un des préférés dans le vestiaire. Son leadership a fait le tour de la LNH depuis le début de sa carrière il y a 13 ans.