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Transaction Phillip Danault à Montréal: Son père Alain avait peur pour son fils

PUBLICATION
Charles-Antoine Nicol
13 février 2019  (10h51)
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Lors de la dernière fin de semaine, Marc Bergevin a pris un peu tout le monde par surprise.

Ce, lorsqu'il a conclu une transaction afin de rapatrier Dale Weise au sein du Canadien de Montréal.

Le principal intéressé avait connu ses meilleurs moments en carrière dans l'uniforme du Tricolore lors de son passage s'étant étalé sur trois saisons dans l'organisation, de 2014 à 2016.

Sa grande efficacité en séries éliminatoires était l'une des principales forces de l'attaquant canadien.

C'est ce qui a d'ailleurs fait en sorte qu'il fut transigé le 26 février 2016 aux Blackhawks de Chicago, en compagnie de Tomas Fleishmman, en retour d'un certain Phillip Danault et d'un choix de 2e tour en 2018 (Alexander Romanov).

Cela fait maintenant près de trois années qui se sont écoulées depuis la venue de Danault dans l'uniforme de la Sainte-Flanelle et disons que personne ne remet en question l'arrivée du #24 au sein de l'organisation.

En effet, en plus d'être l'un sinon le joueur le plus efficace en défense de l'équipe, il a explosé sur le plan offensif en 2018-2019, lui qui a jusqu'à maintenant noirci la feuille de pointage à 40 reprises en 56 rencontres cette saison.

S'il en venait à maintenir la cadence sans subir de blessures, il se dirigerait vers une récolte de 59 points, le tout, sans évoluer sur l'avantage numérique de l'équipe.

Bien qu'au moment d'écrire ces lignes, cette transaction en réjouit plus d'un, c'était loin d'être le cas pour la famille de Phillip Danault lorsqu'elle est survenue en février 2016, c'est du moins ce qu'a raconté le père du joueur de 25 ans, Alain Danault, en entrevue avec Mario Langlois du 98,5 Sports:

Entrevue intégrale :

De prime abord, le paternel du clan Danault affirme qu'il hésite moins à sortir de chez lui désormais, considérant les récents succès du CH, au détriment des insuccès de l'an dernier, afin de faire comprendre l'impact que les performances de la Sainte-Flanelle peuvent avoir sur le quotidien des joueurs et des familles :

« Disons que c'est plus le fun d'aller faire l'épicerie cette année que l'année passée. L'année passée, c'était moins le fun. Les gens étaient moins heureux et on le voyait dans leur visage. »

« Le hockey des Canadiens, c'est incroyable à quel point c'est important pour les gens. C'est sûr que cette année Des fois, je m'en vais faire l'épicerie deux ou trois fois par jour tellement c'est le fun. »

Comme tout père de famille québécoise avec un ou plusieurs de ses progénitures possédant un certain talent dans le hockey, Alain Danault espérait fortement que son fils soit sélectionné par le Canadien lors de la séance de repêchage de 2011.

Année où Phillip a finalement été sélectionné au 26e rang au total par l'organisation des Blackhawks de Chicago.

Avec du recul, le père estime que c'était le mieux pour son fils:

« J'essaie de voir comment il aurait pu se débrouiller avec deux ou trois ans de moins, avec moins de maturité, et d'arriver (à Montréal) avec tout ce cirque. J'ai l'impression que ça aurait été plus étouffant. »

Néanmoins, c'est deux jours après avoir fêté son 23e anniversaire de naissance que le natif de Victoriaville a appris la nouvelle qu'il serait désormais un Bleu-Blanc-Rouge.

Alain Danault raconte le moment où il a été averti de ce scoop par son fils :

« Nous sommes devant la télé, mais on n'écoute pas du sport. À un moment, Facetime sonne sur mon téléphone. C'est Phillip. »

Phillip Danault : « Tu écoutes les sports?

Alain Danault : « Non. Qu'est-ce qui se passe? »

PD : « Je viens d'être échangé. »

AD : « Tu es sérieux? Ce n'est pas une blague? »

PD : « Non, c'est vrai. Je viens d'être échangé. »

AD : « À quelle place? »

PD : Où, tu penses? »

AD : « Montréal? »

PD : « En plein ça ».

« Là, il y a eu un blanc de quelques secondes et j'ai dit qu'il allait jouer dans la même équipe que Jean Béliveau, Maurice Richard et Guy Lafleur. Que c'était une bonne nouvelle. Mais je voyais dans son visage qu'il y avait un point d'interrogation.

« Il ne savait pas si c'était une bonne chose ou pas. Je ne sais pas s'il voyait des points d'interrogation dans ma figure, parce que j'en avais, moi aussi. On avait peur On a eu peur, mais ça s'est bien passé et on est heureux de la façon dont ça se déroule actuellement. »

Parions que ce n'est pas seulement la famille Danault qui est heureuse de ce qui arrive pour leur fils actuellement.

Avec les succès que Danault connaît présentement, il est assurément l'une des pièces maîtresses aux réjouissances de l'équipe et s'il continue à performer de la sorte, il devrait faire rayonner l'organisation pour de longues saisons encore, lui qui est encore sous contrat avec l'équipe jusqu'en 2021.

Pour poursuivre votre lecture, voyez ce texte de LaPresse qui mentionne le plan de Claude Julien concernant la non-utilisation de l'attaquant québécois sur l'avantage numérique de l'équipe, qui est actuellement 30e du circuit Bettman:

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