Ce dernier ne fait pas l'unanimité chez les partisans, mais ce n'est pas le cas à l'interne.
Le recrutement est une grosse machine qui implique beaucoup de monde, dont Serge Boisvert, qui travaille avec Timmins depuis la saison 2010-11. Selon lui, le chef du recrutement se fait critiquer injustement :
« Ça vient me chercher, a-t-il confié. Ceux qui le critiquent, c'est parce qu'ils ne le connaissent pas vraiment. Je peux vous dire que c'est un gars de hockey, il connaît ça. Ok, peut-être qu'il n'a jamais joué la game. Ça, ce n'est pas grave. Laissez-moi vous dire, c'est un connaisseur. Timmins, c'est tout un homme de hockey. »
Avec 14 sélections à venir au repêchage de 2020, on peut dire que les hommes comme Boisvert n'ont pas chômé cette année. En tout, c'est plus de 250 matchs auxquels il a participé cette année, et ce, partout dans le monde, dans l'unique but de dénicher des nouveaux talents. Toujours selon Boisvert, la LHJMQ pourrait être bien représentée dans le clan du Tricolore cette année :
« Il y en a aux premier et deuxième tours qui sont vraiment importants pour nous, a-t-il indiqué. Je pense que la LHJMQ sera bien représentée cette année. »
Pour conclure, Boisvert a continué à vanter les mérites de son homologue Timmins, disant que plusieurs bons espoirs comme Poehling, Romanov et compagnie frappent à la porte de la LNH et deviendront des rouages importants de l'équipe. Les innombrables heures de travail acharné de l'équipe de recrutement finiront par porter fruit.