Selon l'analyste de TVA, Bergevin et Julien ne seraient pas de retour l'an prochain

La saison 2019-2020 du Tricolore fut sans contredit parsemée de hautes voltiges et de descentes aux enfers.

Projetés dans un grand dilemme de voir le Canadien participer aux séries printanières ou bien d'être «liquidé», il est difficile d'avoir une opinion claire et coulée dans le béton de la part de certains analystes ainsi que plusieurs partisans.

En effet, tel un couteau à double tranchant, certains sont d'avis que l'organisation montréalaise doit faire le ménage de tous ses étages, mais d'autres prôneront la patience avec un noyau de vétérans tels que Price, Weber, Gallagher, Danault et Tatar, tout en incluant les jeunes prospects qui frappent à la porte du Centre Bell.

Nick Suzuki, entre autres, fait certainement déjà partie de ce «fameux noyau». Il a démontré, cette saison, qu'il avait l'étoffe d'un futur centre #1 dans le circuit Bettman.

Pour ce qui est des Kotkaniemi, Poehling, Fleury, Romanov, Caufield et autres, l'avenir nous le dira, mais force est d'admettre que le talent est là.

Certes, sur papier, la future génération du CH semble présente, voire même excitante, mais dans la tête de certains analystes, il semble que le «plan» du directeur Marc Bergevin est voué à l'échec et qu'un changement s'impose.

C'est du moins l'avis du flamboyant et parfois controversé analyste de TVA Sports Michel Bergeron.

Si ce n'était que de lui, ni le directeur général Marc Bergevin, ni l'entraîneur-chef Claude Julien ne seraient de retour la saison prochaine.

Voici ses propos, tels que recueillis par TVA Sports :

Marc Bergevin et Claude Julien semblent être réellement arrivés à la croisée des chemins...

Plusieurs ont questionné le fameux plan de Marc Bergevin, lundi dernier, après la date limite des transactions.

Notre analyste n'a apprécié ni les réponses ni l'attitude du DG. À son avis, Bergevin «a voulu s'acheter du temps».

Bergeron trouve dommage que l'organisation n'ait pas plus de respect pour ses partisans, qui malgré les intempéries, sont présents à tous les matchs, ne portent pas de sac en papier sur la tête et continuent d'enfiler le gilet de leur équipe.

Les Canadiens leur ont promis un plan et le Tigre en est venu à la conclusion que ce plan «c'est de la foutaise!».

Bergevin voulait reconstruire autour des jeunes et encore aujourd'hui, son noyau n'est composé que de vétérans.

Le temps est compté...

La situation de Claude Julien n'est pas plus rose. Après cinq saisons à la barre de l'équipe, il n'a pas réussi à faire le travail auquel on s'attendait, pense Bergeron.

«Claude c'est terminé. Ça me fait de la peine de dire ça, parce que je suis passé par là.»