Alain Vigneault a toujours fait un excellent travail à la barre de ses équipes
Les Flyers sont en feu par les temps qui courent. Ils ont six victoires de suite et occupent la deuxième place dans la section Métropolitaine, tout juste derrière les puissants Capitals.
Par contre, un seul point sépare les deux formations et les Caps ont un match en main.
Ça nous donne une idée à quel point le classement est serré et que Philadelphie est dans une position pour se classer dans le portrait des séries éliminatoires.
Si les Flyers sont bons cette année, c'est en partie grâce au travail de leur entraîneur Alain Vigneault. Il faut assurément donner crédit à ses adjoints, qui sont Mike Yeo et Michel Therrien, mais Vigneault fait un travail remarquable.
Comme preuve à l'appui, ce dernier a amené ses équipes à participer aux séries à 10 reprises au cours de ses 11 dernières années comme entraîneur.
Il a dirigé pendant cinq années les Rangers, il a été exclu des séries qu'une seule fois et il s'est rendu en finale de conférence avec ceux-ci en 2013-14.
Il a aussi dirigé les Canucks pendant sept saisons et s'est rendu en séries à six reprises.
Ce n'est pas mal quand on considère aujourd'hui qu'un entraîneur peut être congédié juste après quelques mauvaises saisons.
Les Flyers ont complètement changé leur « coaching staff » cet été en congédiant leurs assistants Kris Knoblauch et Rick Wilson et en cédant Scott Gordon à leur club-école de Lehigh Valley, lui qui avait pris les rênes de l'équipe à la suite du congédiement de l'instructeur-chef, Dake Hakstol, la saison passée.
Depuis cette année, on retrouve une formation métamorphosée.
Philadelphie pointe au 11e rang pour les buts accordés, avec 185, et au huitième rang pour les buts comptés, avec 215. Ils se retrouvent aussi au 10e rang en avantage numérique (21,6%) et au 13e rang en désavantage numérique (81,2%).
Ils accordent le moins de tirs au but par match avec une moyenne de 28,5. Les Flyers sont donc bien équilibrés et n'ont pas vraiment de faiblesse.
En comparaison avec l'an passé, la différence est majeure en défensive. Philadelphie était au 29e rang pour les buts accordés, avec 280, et ils étaient au 22e rang pour le nombre de tirs accordés, avec 32,5 tirs/match.
Leur désavantage numérique représentait un pourcentage de 78,5%, bon pour le 26e rang.
Pourtant, ils n'ont ajouté que Matt Niskanen et Justin Braun à leur défensive et ils ont perdu Radko Gudas, un défenseur robuste.
Il y a donc eu un changement drastique dans la structure défensive de l'équipe, car ils accordent en moyenne quatre tirs de moins par match en comparaison avec l'an passé et ils accordent énormément moins de buts.
Alain Vigneault opte donc pour un style de jeu plus défensif, mais il laisse quand même ses jeunes joueurs s'exprimer offensivement, comme le montre Travis Konecny, qui compte 60 points en 62 joutes à sa fiche.
Par contre, Vigneault devra montrer qu'il peut amener son équipe loin en séries, car il dépasse rarement le premier tour.
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