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Sans Panarin, Pierre-Luc Dubois a mis les bouchées doubles

PUBLICATION
Annie C.
1 mars 2020  (20h59)
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Avec les départs d'Artemi Panarin, Matt Duchene, Sergei Bobrovsky et Ryan Dzingel à l'été 2019, nombreux sont les amateurs des Blue Jackets de Columbus qui se sont questionnés sur l'avenir de cette équipe.

Après s'être qualifié en éliminatoires et n'avoir fait qu'une bouchée du Lightning de Tampa Bay en quatre matchs, le compte de fée de la troupe de John Tortorella a pris fin au 2e tour face aux Bruins de Boston.

L'objectif de cette année est de prouver que l'exploit peut être répété avec les effectifs actuels et cela débute par nul autre que le Québécois Pierre-Luc Dubois.

Choix des Jackets au troisième rang du repêchage en 2016, le jeune homme est un pilier offensif de cette organisation, et ce, à l'âge de seulement 21 ans.

Déjà, à ses deux premières saisons dans le circuit Bettman, il a su s'imposer sur la glace et, aujourd'hui, il est prêt à assumer encore plus de responsabilités.

Quand Artemi Panarin a officiellement signé son lucratif contrat avec les Rangers de New York, Dubois a commencé à réaliser qu'il voulait faire sa part en commençant à donner le ton du leadership de l'équipe.

Avant tout, le natif de Ste-Agathe-des-Monts voulait prouver que ses performances ne dépendaient aucunement de la présence du Russe dans la formation.

« Ça l'agaçait un peu que les gens disent que son rendement allait baisser parce qu'il était parti. Il voulait prouver qu'il était capable de faire la job quand même. Il tenait à le faire un peu pour lui et un peu pour tout le monde », a mentionné son père Éric, entraîneur adjoint avec le Moose du Manitoba.

« Panarin fait quand même partie des 10 meilleurs joueurs de la LNH. Il y avait une belle chimie entre les deux. Mais c'était clair dans sa tête qu'il allait prouver aux gens qu'il était capable de produire et jouer sans lui. Bien sûr, il a dû faire des ajustements et on s'en parlait encore tantôt, mais j'étais content qu'il veuille hériter de ces responsabilités. »

La meilleure façon de le prouver, c'était lors du premier affrontement entre ces deux joueurs. Panarin y est d'ailleurs allé d'une belle marque de respect à l'endroit du jeune joueur des Jackets.

« Je me souviens du premier match contre les Rangers cette année, il avait bien joué et Panarin est allé lui jaser après la partie pour lui dire : « Tu vois, tu n'as pas besoin de moi pour bien jouer. Tu n'as peut-être pas produit dans ce match, mais tu as bien joué », a confié Éric Dubois avec fierté pour son fils.

Évidemment, le plus beau des scénarios serait de revoir les Blue Jackets dans la grande danse printanière, alors que personne n'y croit réellement.

Toutefois, si cela ne se concrétise pas, Pierre-Luc Dubois pourra être fier du travail accompli cette saison.

En 66 matchs, le centre de 21 ans présente une fiche de 18 buts et 28 passes.

Crédit: RDS

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