À chaque année, il arrive que des joueurs sélectionnés tôt ne deviennent pas ce que leur équipe avait espéré. À l'inverse, certains joueurs sélectionnés plus tard, voire même qui n'ont jamais été repêchés, finissent par surprendre.
C'est le cas de Paul Byron. Le petit attaquant a été repêché en 6e ronde de l'encan 2007 par les Sabres de Buffalo.
Quelques années plus tard, après avoir déjà changé d'adresse une fois, l'ailier a vu son nom être placé au ballottage par le DG des Flames. Il était donc le 2e à ne plus croire en lui dans la LNH.
Marc Bergevin n'a pas hésité à le réclamer et Byron est rapidement devenu un favori de ses entraîneurs. Sa vitesse, sa fougue et son désir de gagner lui ont permis de parapher une prolongation de contrat bien méritée de quatre ans et 3,4 millions de dollars par année.
Mis à part ses deux dernières saisons de 20 et 22 buts, Ti-Paul est devenu un essentiel chez le Canadien pour son leadership et son travail dans les trois zones.
N'ayant jamais peur de se mettre le nez dans le traffic, le numéro 41 marque la majorité de ses buts en étant bien posté devant le gardien adverse. De plus, il excelle en désavantage numérique.
Les chiffres parlent d'eux-mêmes : Paul a été placé sur la liste des blessés deux fois cette saison et ça coïncide parfaitement avec les deux passages à vide de l'équipe.
En effet, avec Byron en uniforme, les hommes de Claude Julien affichent un dossier de 22-11-3, alors que sans lui, la fiche de 9-10-4 est beaucoup moins reluisante.
Ce fut une bonne nouvelle d'apprendre que Byron n'avait pas de fracture, mais il commence à être temps qu'il revienne au jeu.
Espérons que le petit attaquant sera remis à temps pour les matchs de cette semaine, puisque le Canadien aura bien besoin de lui contre trois rivaux directs, soient les Blue Jackets mardi, les Flyers jeudi et les Maple Leafs samedi.