Pour Mike Bossy, les Islanders, c'était bien mieux: https://t.co/sfbqWkgHqO— TVASports (@TVASports) December 10, 2020
Bossy était conscient que Guy Lafleur évoluait sur le flanc droit, tout comme lui, en plus de la réputation de l'époque, où les recrues devaient passer par Halifax (club-école) avant de rejoindre le grand-club.
«J'allais me retrouver avec l'équipe de Guy Lafleur : comme ailier droit, je me disais que j'allais avoir du mal à faire ma place. Honnêtement, j'étais content que le Canadien ne me repêche pas. Je savais que si je voulais être reconnu comme un grand ailier droit dans la Ligue nationale, il fallait que j'aie Guy Lafleur dans le viseur»» - Bossy
D'un autre côté, rejoindre les Islanders de New York était très motivant à cette époque-là puisque cette équipe possédait tous les atouts pour gagner. Au noyau fort composé des Denis Potvin, Clark Gillies et Billy Smith, l'organisation ajoutait un marqueur redoutable de la trempe de Mike Bossy. Résultat : quatre Coupes Stanley entre 1980 et 1983. Quatre années de suite pour cette dynastie des années '80.
Au final, le souhait de Bossy a donc été exaucé, lui qui a entendu son nom au 15e rang du repêchage de 1977, où les Islanders de New York l'ont prononcé avec fierté. Avec cette formation, il a fait scintiller la lumière à 573 reprises en seulement 752 joutes, sans omettre ses 85 filets en éliminatoires en 129 matchs. Quel marqueur, qui a pourtant été repêché 15e au total de cette cuvée! Il est celui qui a récolté le plus de points dans la LNH de cet encan, soit 290 de plus que John Tonelli et 648 de plus que Dale McCourt, le premier choix cette année-là.
Certes l'une des belles carrières dans le récit étoffé de la Ligue nationale.