Certes, même si la campagne 2019-2020 a été plus difficile pour l'attaquant, le principal intéressé aurait pu s'attendre à recevoir une augmentation significative sur sa nouvelle entente, en comparaison avec son salaire actuel de 3,15 M$ par année.
À l'heure actuelle, les discussions avec le Tricolore ne sont toujours pas entamées, et pour Domi, la situation est loin d'être alarmante. Atteint du diabète de type 1, il est conscient qu'il fait partie des personnes à risque et évidemment sa priorité numéro un est sa santé et sa sécurité.
« Il y a tellement de choses plus importantes qui se passent dans le monde que mon contrat. C'est aussi simple que ça. Je me moque complètement de mon contrat présentement. Je m'assure de prendre des nouvelles de ma famille régulièrement, qu'elle soit en sécurité, et c'est tout ce qui m'importe », a-t-il mentionné.
Ces propos sont seulement une façon de faire comprendre aux médias qu'il ne passe pas son temps à faire des comparaisons et à penser à son portefeuille. Il y a tellement d'incertitudes autour des reprises des activités de la LNH qu'il s'avère ridicule de tenter des prévisions à moyen ou long terme. En effet, tous les joueurs qui n'ont pas de contrat pour la prochaine saison se retrouvent dans le même bâteau. Les négociations seront probablement difficiles et la marge de manoeuvre très minime et c'est quelque chose que Domi comprend parfaitement. Le hockeyeur de 25 ans a même réitéré son amour pour la Métropole:
« Je veux rester avec les Canadiens et j'espère jouer ici pendant longtemps. C'est ainsi depuis le premier jour où j'ai enfilé ce chandail et j'espère que ça va continuer », a-t-il poursuivi.
S'il demeure avec le CH, reste à voir quel rôle lui sera assigné. Si le numéro 13 se plaît au centre, il est toutefois prêt à accepter la chaise qui sera désignée par ses patrons.
« Ma responsabilité est de faire ce qu'on me demande, de jouer au meilleur de mes capacités, que ce soit à l'aile gauche, à l'aile droite ou au centre. Mais j'aime jouer au centre. Je n'aurais jamais cru que j'aurais aimé ça autant que ça parce que j'ai été un ailier durant toute ma carrière professionnelle avant ce moment-là. Je me suis rendu compte que c'était une toute autre perspective et j'ai vraiment aimé ça. Je vais jouer où on me demande de jouer, mais j'aime beaucoup le centre. »
Quoi qu'il en soit, beaucoup de réflexions sont à venir du côté de Marc Bergevin, qui devra analyser l'imminente congestion au poste de joueur de centre. Que faire des surplus? Les déplacer à l'aile? Les échanger? Et qui est en surplus justement? Du côté de Max Domi, son moment est bien mal tombé pour devenir joueur autonome, mais il est prêt à attendre et il sait très bien que pour demeurer avec le Tricolore, des sacrifices devront être faits.
Crédit: Radio-Canada