Les prouesses offensives d'Eric Staal dans l'ombre
Après un début de saison difficile à Buffalo, Eric Staal s'est vu offrir une deuxième chance.
C'est quand Marc Bergevin a fait son acquisition à la date limite des transactions en avril dernier.
Maintenant, le centre d'expérience est en train de confondre les sceptiques qui qualifiaient son acquisition d'inutile.
À ce jour, il figure au deuxième rang des meilleurs pointeurs des Canadiens de Montréal en séries éliminatoires avec une récolte de six points. Seul Tyler Toffoli se retrouve devant lui avec une récolte de sept points en neuf parties éliminatoires.
Il faut dire que le Tricolore joue de la bonne façon et la contribution de tous les trios a de quoi donner le sourire aux experts de hockey.
Il s'est même offert une chance en échappée au courant du deuxième match face aux Jets de Winnipeg. Il n'a pas fait mouche, mais il a bien fait rire Jean-Charles Lajoie, lui qui avait le coeur léger en regardant ses amours.
Certes, ce n'est pas le jeune joueur offensif dangereux et dynamique qu'il était en 2006 quand les Hurricanes de la Caroline ont remporté la Coupe Stanley, mais il apporte une belle constance au centre du quatrième trio.
Il a le même nombre de points en séries que le jeune Andrei Svechnikov. C'est quand même surprenant de constater que le vétéran terminera le bal printanier avec plus de points que Connor McDavid, peu d'experts auraient prédit un tel scénario.
Sa production a de quoi surprendre quand on sait que l'attaquant de 36 ans joue en moyenne 11 minutes et 18 secondes par partie. En plus d'être un des joueurs les moins utilisés, il est le deuxième pointeur du club.
Dominique Ducharme peut se dire ravi de sa contribution sur le plan offensif. Avec son gabarit imposant de six pieds quatre pouces et 195 livres, sa robustesse, son travail en échec-avant et sa protection de rondelle en zone offensive. Tout comme son compagnon de trio Corey Perry, ils embêtent les défenseurs adverses.
C'est pour cette raison que le trio réussit à exceller quand vient le temps d'amener la rondelle vers le filet. Les occasions de marquer sont présentes à tous les matchs, ce qui enlève une pression sur les trois premiers trios offensifs de l'équipe.
