C'est le cas de Groupe TVA et sa station TVA Sports. Puisqu'il n'y a plus de sport professionnel en direct, il n'y a pas de programmations intéressantes sur l'actualité sportive et il s'en découle que les cotes d'écoute baissent énormément.
TVA Sports, qui est le diffuseur francophone exclusif de la Ligue nationale de hockey (LNH), voudrait voir ses abonnements augmenter pour remédier à la situation, mais la réalité est que le nombre d'abonnés ne cesse de diminuer et les revenus publicitaires sont de moins en moins importants.
Rappelons que le Groupe TVA avait mis à pied temporairement 480 employés à la fin mars.
Une autre solution pour contrer les impacts financiers négatifs serait l'obtention de redevances montrant la juste valeur marchande de TVA Sports.
Par contre, bien que la chaîne sportive TVA Sports et le réseau TVA montrent respectivement des baisses de revenus de 10 % et 6 %, c'est le contraire pour les autres programmations de la propriété de Québecor Média. En effet, pour la période du 1er janvier jusqu'au 31 mars dernier, Groupe TVA a perdu 723 000 $ nets comparativement à 6,7 millions de dollars perdus durant la même période l'an passé. Ses revenus ont fait un bond de 2,2 %, portant le total à 137,1 millions.
On peut justifier cela par l'arrivée de nouvelles émissions comme « Ça va bien aller » et « Une chance qu'on s'a ».
Or, on ne peut pas arriver à la conclusion que tout va bien, car lors de la période de trois mois se terminant le 31 mars, la crise de la COVID-19 n'en était qu'à ses débuts. Il sera intéressant de voir à long terme les conséquences que la pandémie aura sur l'ensemble du Groupe TVA et plus particulièrement sur TVA Sports.