SONDAGES     LNH     CANADIENS

La vie dans la bulle n'est pas si facile

PUBLICATION
Raphael Simard
21 août 2020  (17h25)
PARTAGER

Suite à la victoire des Stars hier soir contre les Flames de Calgary pour avancer au deuxième tour éliminatoire, l'entraîneur-chef des Stars de Dallas, Rick Bowness, a affirmé qu'il est difficile de vivre dans la bulle à Edmonton, pas seulement pour son équipe et lui, mais bien pour toutes les équipes.

« Je ne crois pas que les gens comprennent à quel point c'est difficile de vivre dans la bulle », affirmé Bowness à Sean Shapiro de The Athletic. « Je dis juste aux gens que ce n'est pas aussi facile qu'ils le pensent. »

C'est depuis presque un mois que les équipes sont « enfermées » dans les bulles à Toronto et Edmonton.

Pour les joueurs cependant, c'est tout à fait différent : ça fait 27 jours qu'ils n'ont pas vu leur famille et leurs amis. C'est donc très dur mentalement pour eux.

Selon quelques sources, les familles pourraient joindre la bulle lors des finales d'Association si la LNH juge que c'est assez sécuritaire.

Ça fait du sens, sachant que 16 des 24 formations qui ont fait partie de la bulle auront quitté d'ici là.

Bowness a même rajouté que la LNH a fait un travail colossal pour assurer la sécurité des joueurs et des membres du personnel, mais que rester confiné dans un espace limité sans voir sa famille peut être très difficile mentalement.

« Je ne peux parler que pour moi-même », a-t-il dit. « J'ai même passé quelques jours sans sortir dehors. Parce que la façon dont nous sommes installés ici, l'hôtel est relié à la patinoire, donc vous marchez de l'hôtel à travers le tunnel, vous arrivez à la patinoire, puis vous retournez dans votre chambre. Vous devez vraiment faire un effort concerté pour sortir et prendre l'air. »

Il a même rajouté que parfois, tu peux croiser des joueurs adverses. Donc n'imaginez même pas si deux gars, qui se sont livrés une bataille le soir d'avant, se croisent dans les couloirs de l'hôtel.

« Ce n'est pas comme si nous allions dans un parc. Nous allons dans une cour et il y a trois autres équipes qui y sont assises », a déclaré Bowness. « Vous allez au gymnase et vous vous entraînez avec les gens contre qui vous jouez ce soir-là. C'est comme ça. C'est donc tout à fait normal que tout le monde en profite. Mais les gens pensent que vivre dans une bulle, c'est génial. C'est dur. C'est mentalement dur, et tout le monde en tire le meilleur. »

Les Stars et l'Avalanche croiseront le fer samedi, dès 20h à Edmonton. Eh oui, même si la première ronde n'est pas terminée. Avec une victoire des Canadiens ou des Blues vendredi soir, le match ultime de leur série ne sera disputé que dimanche.

Dans des saisons normales, ce genre de situation n'arrive jamais (la deuxième ronde commencent quand la première est terminée), mais évidemment, avec l'horaire très chargé et le fait qu'il n'y ait que deux arénas où les équipes peuvent jouer compliquent réellement la tâche.

Il faut rajouter aussi que, selon les dernières mises à jour, la prochaine saison commencera le 1er décembre.

Bref, le périple pour l'entraîneur des Stars n'est pas terminé, lui qui devra rester (au moins) une semaine de plus.

Point positif : il est à 12 victoires d'une Coupe Stanley!

Crédit TheScore :
Stars' Bowness: Living in bubble is 'mentally tough'

pub
HABSETLNH.COM
COPYRIGHT @2024 - TOUS DROITS RÉSERVÉS.
TERMES  -  POLITIQUES  -  CONSENTEMENTS