Un peu à l'image de Jean Béliveau en 2014, une séance de visites de quatre heures et demi ayant été organisée par la famille du Pocket Rocket était prévue ce vendredi dans un complexe funéraire de Montréal.
Toutefois, le tout a été annulé en raison des recommandations du gouvernement du Québec d'interdire les rassemblements de plus de 250 personnes.
C'est donc dire que même le dernier adieu du célèbre numéro 16 de l'histoire du Canadien de Montréal sera réduit sous silence en raison de la COVID-19 :
Si, au préalable, les funérailles d'Henri Richard devaient rassembler famille et amis ce lundi 16 mars, jour représentatif malgré le hasard en raison du numéro que portait le gagnant de 11 Coupes Stanley, celles-ci seront finalement réservées d'accès uniquement à la famille proche de Richard pour respecter les nouvelles normes gouvernementales établies pour contrer la crise.
Le fils d'Henri, Denis Richard, s'est dit navré de garder le tout de façon très privée :
Initialement, les célébrations devaient avoir lieu le 12 mars, mais au dire de Denis Richard, la famille ne voulait imposer un dilemme aux partisans du CH, alors que les hommes de Claude Julien devaient jouer ce soir-là face aux Sabres de Buffalo. C'était bien avant que la saison ne soit suspendue :
Au moins, l'organisation de la Sainte-Flanelle aura eu le temps de rendre hommage le 10 mars dernier à celui qui a disputé le plus de matchs dans l'uniforme Bleu-Blanc-Rouge dans l'histoire de la franchise.
Le tout s'est déroulé avant la partie qui opposait les hommes de Claude Julien aux Predators de Nashville, soit le dernier match disputé par le CH avant la décision de la LNH reliée à la pandémie.
Bref, la COVID-19 est si puissante par les temps qui courent que même les funérailles d'un des grands hommes de la sphère sportive québécois devront être limitées au silence familial, soit à l'image de l'homme qu'était Henri Richard, lui qui a toujours privilégié sa famille avant toutes choses...