Fort de 23 points en 48 matchs sur un troisième trio, le jeune KK fait taire bien des détracteurs qui préféraient Zadina au jeune Finlandais. Certes, Jesperi a du chemin à faire pour devenir un joueur d'élite dans cette ligue. Toutefois, une statistique intéressante émerge de sa première moitié de saison.
Au cours de ses 24 premiers matchs dans la grande ligue, Kotkaniemi a réussi en moyenne 43,8% de ses mises en jeu. Une statistique honorable pour un jeune homme qu'on ne voyait pas dans la LNH avant au moins deux ans.
Dans les 24 matchs suivants, son taux d'efficacité au cercle des mises en jeu a bondi à 50,22%. À titre de comparatif, voici l'efficacité de certains joueurs en carrière : Sidney Crosby (52,3), Anze Kopitar (51,9%) John Tavares (51,5) et Tyler Seguin (51,9).
Une des caractéristiques des joueurs de centre de premier plan dans la LNH est qu'ils sont bons dans cette facette du jeu et qu'ils s'améliorent. Connaître du succès aux mises en jeu est un aspect important pour devenir un centre complet.
Cette saison, Giroux est l'un des meneurs du circuit Bettman avec 59,23% en 47 matchs. Il faut toutefois se rappeler qu'il a fallu trois saisons à Giroux pour atteindre un taux d'efficacité de 50%.
Au niveau du Tricolore, il ne faut pas chercher bien loin dans son histoire pour comprendre à quel point cette statistique est déterminante dans la carrière d'un joueur. Le 3e choix au total au repêchage de 2012, Alex Galchenyuk, a toujours eu de la difficulté et n'a jamais réussi à atteindre la barre des 50%.
Après l'avoir fait jouer à la chaise musicale au centre et à l'aile pendant 6 ans, Bergevin a décidé de l'échanger contre Max Domi. Avec les Coyotes, le même scénario se reproduit pour le Russe qui est souvent muté à l'aile.
C'est donc dire que Jesperi Kotkaniemi commence à laisser sa marque avec un taux d'efficacité plus que satisfaisant et montre qu'il sera le centre numéro un du club dans un futur proche.
Nul autre que Scotty Bowman est en accord avec cette affirmation. Selon Dave Stubbs, Bowman mentionne qu'il voit de grandes similitudes entre Kotkaniemi et le légendaire Jean Béliveau.