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Deux buts douteux en deux matchs pour Ryan Johansen!

PUBLICATION

6 mars 2019  (13h01)
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La fusillade ne fait pas l'unanimité à travers les partisans de hockey.

Certains partisans sont d'avis que les tirs de barrage rallongent les parties, déjà passablement longues en vertu de la multitude d'arrêts de jeu, tandis que d'autres apprécient le spectacle.

À la suite du lockout de la saison 2004-2005, la LNH révèle que les matchs nuls n'existeront plus et seront remplacés par une période de prolongation de 5 minutes suivie d'une séance de tirs de barrage s'il n'y a toujours pas de but marqué en prolongation.

Le gagnant récolte dorénavant 1 point, ce qui permet au classement d'être plus serré, et ce, jusqu'à la toute fin de la saison. Cette saison, à moins d'un mois de la fin du calendrier régulier, il n'y a que quelques équipes qui sont déjà mathématiquement éliminés du portrait des séries éliminatoires, ce qui rend la course aux séries des plus excitantes.

Les joueurs en ont fait voir de toutes les couleurs aux gardiens adverses au cours des 15 dernières saisons où la fusillade a été intégrée aux matchs. Plusieurs feintes douteuses ont été effectuées au cours des centaines de séances de tirs de barrages effectuées. Ryan Johansen est le plus récent à avoir employé une tactique plutôt douteuse, et surtout fâcheuse pour les gardiens adverses.

Les duels de dimanche et mardi soir opposant les Prédateurs de Nashville au Wild du Minnesota se sont terminés dans la controverse. Les deux matchs ont nécessité une fusillade. Ryan Johansen est celui qui a mis fin au débat lors des deux duels.

En effet, le #92 des Preds a servi la même médecine à Devan Dubnyk et Alex Stalock. S'amenant d'abord à une bonne vitesse en direction du gardien adverse, Johansen s'est mis à ralentir au point d'être presque arrêté une fois rendu à la hauteur des cercles de mise au jeu.

Un des principaux règlements des tirs de barrage est que les joueurs ne peuvent revenir sur leurs pas ou encore s'immobiliser. Le centre #1 de Nashville, acquis en retour de l'excellent défenseur Seth Jones, est allé fleurter avec la légalité en allant à une vitesse si peu rapide que les gardiens du Wild se seraient attendus à ce que les officiels mettre un terme à son essai.

Dubnyk et Stalock étaient dans tous leurs états après les deux dernières défaites du Wild, qui est actuellement la dernière équipe repêchée dans l'Association de l'Ouest, donc pour eux chaque point est important. «C'est une farce, a déclaré le vétéran Dubnyk au site The Athletic. Si Minnesota rate les séries par 2 points, ces deux défaites contre Nashville auront laissé un goût encore plus amer aux joueurs et aux partisans du Wild.

Quand la LNH révise un règlement, c'est parce qu'il y a eu controverse. La situation actuelle poussera-t-elle la ligue à demander aux arbitres de siffler pour mettre fin à l'échappée dès qu'un joueur s'immobilise durant plus de deux secondes avant de lancer?

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