Yanni Gourde : d'oublié du repêchage à champion de la Coupe Stanley

PUBLICATION

Annie C.
29 septembre 2020 (22h50)

Si quelqu'un avait dit au Québécois Yanni Gourde qu'il mettrait la main sur la Coupe Stanley un jour, il n'y aurait probablement pas cru.

Retranché dans le midget AAA, jamais repêché par une équipe de la LHJMQ, envoyé dans la Ligue américaine puis dans la ECHL à de nombreuses reprises, la grande ligue aurait semblé bien loin aux yeux de plusieurs.

Mais pas pour le petit attaquant de Saint-Narcisse.

Le fait d'être parvenu à un accomplissement aussi significatif, malgré de nombreuses embûches et un parcours aussi houleux, démontre le type de travailleur qu'est Gourde.

C'est ce qu'a soutenu son agent de longue date, Paul Corbeil.

« Yanni a fait preuve d'une résilience et d'une persévérance hors du commun tout au long de son parcours quand on repense à son temps dans le midget AAA et dans le junior majeur. Il est un travailleur acharné, qui est très exigeant envers lui-même et qui veut s'améliorer jour après jour pour être la meilleure version de lui-même. C'est un professionnel jusqu'au bout des doigts qui aborde les entraînements comme les matchs », a mentionné l'homme de hockey.

En effet, âgé de 28 ans aujourd'hui, il aura dû prendre son mal en patience au cours des nombreuses années où il voyait toujours son nom retranché.

Ce qui aura fait toute la différence est sans aucun doute sa persévérance et son désir de s'accrocher à son rêve.

Là où plusieurs auraient abandonné, il s'est battu. Maintenant, le joueur de centre fait partie des incontournables de son équipe et il livre la marchandise sur la glace, au grand bonheur de son entraîneur-chef.

Yanni Gourde n'aura jamais eu le privilège d'entendre son nom de la bouche d'une équipe sportive lors d'un repêchage. De ce fait, il aura dû redoubler d'efforts et se prouver tout au long de sa carrière tout en acceptant les sacrifices qui sont venus avec. Chose qui aura finalement fini par payer plus tard.

« Chaque été, nous prenions des décisions ensemble. Je suis reconnaissant de la confiance qu'il a placée en moi comme agent. Année après année, nous avions un plan de match et nous l'avons suivi », a poursuivi son agent.

« C'est tout à son honneur, car il l'a accompli grâce à son caractère et sa ténacité. [] Yanni ne s'est jamais plaint. Parfois, certains joueurs ne veulent pas aller dans la ECHL. Lui, il a dit que s'il le fallait, il allait le faire pour prouver aux dirigeants qu'il remonterait. »

Cette belle histoire est sans l'ombre d'un doute la plus belle preuve possible pour un jeune joueur qui hésite entre poursuivre où abandonner.

Il est fort probable que cela puisse prendre du temps, voir même des années, mais la vie finit toujours par nous sourire en bout de ligne!

Crédit : lanouvelle.net
La consécration d'un travailleur acharné

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