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Une transaction qui doit donner des cauchemars à Chuck Fletcher!

PUBLICATION

21 février 2019  (13h35)
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Chuck Fletcher, qui a été le directeur général du Wild de Minnesota de 2009 à 2018, a connu des hauts et des bas.

Même si elles n'ont pas permis au Wild de franchir le deuxième tour éliminatoire, les embauches de Ryan Suter et de Zach Parise comme joueurs autonomes à l'été 2012 sont parmi ses meilleures acquisitions.

Parmi ses moins bons coups, la transaction qui a envoyé le défenseur étoile Brent Burns aux Sharks de San Jose vient au sommet de la liste.

En retour de Burns, Fletcher a obtenu le choix de premier tour des Sharks en 2011 (28e au total) l'attaquant Devin Setoguchi et le jeune espoir Charlie Coyle, qui était toujours dans les rangs universitaires à cette époque.

Le choix de première ronde est devenu Zack Phillips. Ce dernier n'a jamais réussi à percer la LNH, lui qui n'a même pas joué une seule rencontre dans la grande ligue.

Setoguchi est demeuré seulement deux saisons avec le WIld, disputant 117 rencontres et amassant 63 points (32 buts et 31 passes).

Coyle, qui s'est avéré la pièce maitresse de la transaction, a passé les sept dernières saisons au Minnesota. En 479 matchs, tous disputés avec le Wild, il a marqué 91 buts et récolté 242 points.

Coyle vient d'être transigé aux Bruins de Boston en retour du jeune espoir Ryan Donato et d'un choix de 5e ronde au repêchage de juin prochain. Donato est donc le seul vestige restant de la transaction de Brent Burns.

De son côté, Burns s'est imposé comme le pilier en défensive chez les Sharks. En huit saisons avec l'équipe de la Californie, il a amassé un impressionnant total de 448 points, dont 138 buts, en 568 matchs.

Il a franchi le cap des 60 points au cours de chacune des cinq dernières saisons. À deux reprises, il a inscrit 75 points ou plus. Cette saison, il compte déjà 65 points en 60 matchs, dont 54 mentions d'assistance.

Avec 22 matchs à disputer, il est en voie de fracasser ses records personnels de 55 passes et de 76 points. Au terme de la saison 2016-2017, sa meilleure en carrière, le trophée Norris lui est décerné.

Encore une fois cette année, il se retrouve au coeur des discussions pour l'obtention du trophée remis au meilleur défenseur de la LNH.

Burns a été élu à quatre reprises pour représenter San Jose au Match des étoiles. Il a aussi aidé les Sharks à remporter cinq rondes éliminatoires et à atteindre la finale de la Coupe Stanley en 2016.

Malheureusement pour lui et les Sharks, ils ont été vaincus par la bande de Sidney Crosby, les puissants Pingouins de Pittsburgh. Burns a tout de même récolté 44 points en 63 matchs de séries avec San Jose. Au-delà de son apport offensif, il est un joueur très physique.

À 6'5 et 230 livres, il ne donne pas sa place sur la patinoire. Il fait partie du noyau des Sharks depuis son arrivée avec l'équipe. Il est un des nombreux leaders de cette formation avec Joe Thornton, Joe Pavelski et Logan Couture.

Il est aussi une des visages publicitaires incontournables des Requins avec sa traditionnelle longue barbe et son sourire affichant plusieurs dents manquantes.

Huit ans plus tard, cette transaction tout à l'avantage des Sharks, doit donner des maux de tête à l'ancien DG du Wild, maintenant à la barre des Flyers de Philadelphie.

À moins de quatre jours de la date limite des transactions 2019, certains directeurs généraux doivent repenser à ce genre de mauvais échange et se dire qu'il vaut peut-être mieux de ne pas bouger.

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