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Une déclaration choc du vice-président à la sécurité joueurs de la LNH

PUBLICATION
Carl Vaillancourt
12 novembre 2020  (11h05)
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Le vice-président de la sécurité des joueurs du circuit Bettman, Stéphane Quintal, ne comprend pas pourquoi les jeunes hockeyeurs peuvent appliquer une mise en échec complète avant le midget AAA. Devant l'imminence d'un retour des activités dans la Ligue nationale de hockey, Quintal s'est entretenu avec le journaliste de La Presse, Alexandre Pratt.

L'ancien défenseur du Tricolore en a profité pour éclaircir un point qui pourrait en faire sursauter plus d'un. À son avis, la mise en échec complète n'est pas nécessaire dans le hockey mineur québécois.

« Ce que j'ai fait savoir, c'est qu'avant d'arriver dans le Midget AAA, la mise en échec complète n'est pas nécessaire. Je trouve que ça ne sert à rien de risquer la santé d'un jeune de 14 ou 15 ans, en particulier dans un calibre de jeu inférieur, qui ne va pas mener au hockey Junior majeur. Je ne vois pas la pertinence de voir nos jeunes jouer avec la mise en échec complète avant d'arriver dans le Midget AAA », a expliqué Stéphane Quintal.

Avec la pandémie actuelle, certaines ligues comme la Ligue junior de l'Ontario (OHL) ont décidé de retirer les mises en échec de l'équation pour éviter la propagation du coronavirus. Si certains ont salué l'initiative, d'autres experts estiment que le sport est dénaturé.

Selon les règles de jeu prévues par Hockey Québec, les hockeyeurs d'âge Bantam peuvent commencer à appliquer la mise en échec complète dans le double et triple lettre. En ce moment, Hockey Québec a organisé une table de concertation avec plusieurs experts, dont Stéphane Quintal, pour discuter des enjeux liés à la mise en échec. Fort à parier que l'expert sur les commotions cérébrales de l'Université de Montréal, Dave Ellemberg, doit également faire partie du lot des invités.

« C'est évidemment différent chez les pros. Dans la Ligue nationale, la mise en échec est là pour rester, mais avant le début de la saison, les joueurs reçoivent tous des vidéos qui expliquent bien ce qui est légal ou pas, a-t-il fait valoir. On apprend aux joueurs à frapper dans la poitrine. Pendant la saison, s'il y a des avertissements à faire, on va le faire. »

Après trois saisons comme adjoint du préfet de discipline George Parros, l'ancien défenseur des Canadiens de Montréal était assis dans cette chaise, mais il a décidé de quitter ses fonctions afin de rester à Montréal avec sa famille. Ce dernier espérait qu'une équipe de la LNH lui téléphone, mais il s'est résigné à cette idée.

« J'ai un peu abandonné cette idée-là, et puis de toute façon, mon rôle avec la ligue est appelé à grandir, a-t-il ajouté. Il y a de nouveaux défis très intéressants qui m'attendent avec la ligue quand on va pouvoir revenir à la normale. »

Reste à voir si Hockey Québec décidera de suivre la voie proposée par l'ancien produit du hockey mineur québécois.

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