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Une déclaration choc de Julien Brisebois à l'endroit de Carey Price

PUBLICATION
Carl Vaillancourt
30 juin 2021  (15h56)
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Le gardien de but des Canadiens de Montréal Carey Price a souvent été un sujet chaud au Québec.

Mais encore plus quand vient le temps de savoir si celui-ci mérite d'être intronisé au Temple de la renommée du hockey de la Ligue nationale de hockey. Pour le directeur général du Lightning de Tampa Bay, la question ne se pose pas.

« Carey Price pourrait prendre sa retraite demain matin, il s'en va au Temple de la renommée », a mentionné Julien Brisebois lors d'une entrevue avec un membre des médias au début de cette série dimanche dernier.

Plusieurs analystes et experts du milieu du hockey se questionnent sur cette question. Certains estiment que le cerbère n'a rien gagné en faisant référence à une bague de la Coupe Stanley, alors que d'autres estiment que ses prouesses devant la cage du CH depuis plus d'une décennie relève de l'exploit.

Un gardien de but qui a remporté le trophée Hart, le trophée Vézina, le trophée William Jennings et le trophée Ted Lindsay la même année, c'est un gardien dominant, voire phénoménal.

Il était considéré comme le meilleur joueur toute position confondue par les 29 autres directeurs généraux de la LNH et les quelques 700 joueurs du circuit Bettman.

C'est donc dire que le cerbère s'est retrouvé tout en haut de la liste avec des joueurs comme Sidney Crosby, Alex Ovechkin, Brad Marchand, Joe Thornton, etc...

Avec 360 victoires en saison régulière depuis son entrée dans le circuit Bettman et sa forme actuelle, Carey Price peut facilement aspirer à atteindre le plateau des 400 victoires d'ici 2023.

Price fêtera ses 34 ans le 16 août prochain, c'est donc dire qu'il peut lui rester encore plusieurs bonnes saisons devant lui. Il lui reste cinq ans à écouler sur son présent contrat.

Si sa santé et son corps se portent bien, le gardien des Canadiens de Montréal peut aspirer à atteindre la plateau des 500 victoires en carrière. Seuls deux gardiens, voire bientôt trois, ont réussi cet exploit.

Martin Brodeur (691), Patrick Roy (551) et bientôt Marc-André Fleury (492) se retrouveront dans cette classe. Avec 28 victoires par saison pour les cinq prochaines années, il terminerait avec 500 victoires. Ce n'est pas impossible.

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