Ce, pour son geste posé à l'endroit du défenseur Brandon Carlo vendredi soir.
Dans le protocole COVID-19, l'attaquant est convoqué en téléconférence afin d'expliquer son geste.
Habituellement, un appel téléphonique est suffisant. Dans ce cas-ci, les dirigeants veulent une visioconférence sur l'application Zoom afin de voir Wilson.
Selon le journaliste attitré à la couverture des activités de la Ligue nationale de hockey pour la chaîne ESPN, Greg Wyshynski, le département de la sécurité des joueurs va s'entretenir avec Tom Wilson samedi.
Dans les règles non-écrites, les appels téléphoniques sont habituellement pour des suspensions mineures de cinq parties ou moins.
Dans le cas échéant, la présence requise sur Zoom laisse présager une peine plus sévère pour l'attaquant qui en serait à une énième suspension depuis son entrée dans le circuit Bettman. En octobre 2018, il avait été suspendu pour 20 parties.
Dans la suite de son message, il estime que la suspension serait en lien avec une pénalité pour avoir donné de la bande et non une mise en échec illégale à la tête.
Sur la séquence, il est facile d'affirmer que même si le premier point de contact de la mise en échec n'est pas nécessairement la tête, l'intention sournoise de frapper et faire mal est visible. Brandon Carlo était dans une position vulnérable où il est impossible de se protéger.
La résultante : Brand Carlo devra rater fort probablement une semaine d'activités pour une commotion cérébrale.
Même si les critères sont discutables, le geste de Tom Wilson mérite une lourde suspension. C'est un peu comme le chauffeur ivre qui happe mortellement une personne.
Quand c'est sa première fois, on peut plaider un accident de parcours. Cet argument tombe quand il s'agit d'une cinquième arrestation pour conduite avec des facultés affaiblies.
De son côté, Brad Marchand n'a pas été tendre dans ses propos concernant le fait que les officiels n'ont même pas levé le bras sur la séquence. C'est compréhensible!
C'est à se demander si la LNH ne devrait pas envisager un système à quatre officiels en charge. Pour le moment, deux semblent nettement insuffisants!