Ces derniers n'étaient pas étrangers à leur présence sur le calendrier pour cette partie.
En effet, le Tricolore soulignait hier soir le 25e anniversaire de leur dernière conquête de la Coupe Stanley le 9 juin 1993, face à la bande à Gretzky.
Lors d'une cérémonie à l'image de la Ste-Flanelle, nous nous somme remémorés (pour les plus vieux) de bons souvenirs de cette belle époque.
Pour les plus jeunes qui n'ont malheureusement pas connu la victoire ultime, ils auront certainement l'envie de vivre cette incroyable sensation de voir le Bleu, Blanc, Rouge soulever la prestigieuse Coupe argentée!
Certes, la tenue incroyable de Patrick Roy pendant les séries éliminatoire au printemps 1993 n'est pas étrangère à la conquête de la Coupe Stanley du Canadien.
D'ailleurs le #33, dont le chandail est suspendu au haut du »temple», avait remporté le trophée Conn Smythe, remis au joueur le plus utile des séries.
Coach Jaques Demers, qui nommait ses joueurs comme ses p'tits gars, avait été tout simplement incroyable en usant de multiples stratégies pour motiver sa famille durant ce long périple de 16 parties.
Un point rouge qui a peut-être changé le cours de l'histoire pour le CH
En première ronde, le Tricolore retrouve ses rivaux de la vieille capitale, les Nordiques, qui ont obtenu l'avantage de la glace grâce à deux points de plus récoltés en saison régulière. Québec profitera pleinement de cet avantage et remportant les deux rencontres initiales.
Insatisfait de sa performance depuis le début de la série, Patrick Roy rebondira dans la rencontre suivante et permettra à l'équipe de réduire l'écart dans la série grâce à une victoire de 2 à 1 en prolongation au Forum de Montréal.
Mais ce soir là, bien avant la victoire en prolongation, il y a eu une étincelle qui allait transporter le vestiaire, souder l'équipe et la rendre invincible jusqu'à la fin des séries.
Ce soir là, le Canadien allait jouer dans la tête du gardien adverse Ron Hextall, lui qui vivait de superstitions.
L'une d'entre elles a été remarquée pas Mario Roberge, le pugiliste du CH à l'époque, qui avait remarqué qu'Hextall à chaque partie, pendant la période d'échauffement, allait toucher avec son patin le cercle central de la mise au jeu.
Roberge n'était pas de l'alignement ce soir là, mais le capitaine Guy Carbonneau a insisté auprès de l'entraîneur Jacques Demers pour que le robuste attaquant soit en uniforme pendant l'échauffement, pour »protéger» le fameux point rouge du centre de la patinoire.
L'attaquant québécois, qui ne reculait devant rien, s'y était planté pour défendre son territoire.
Dans une entrevue recueillie par le Journal de Montréal lors des cérémonies d'ouverture, Roberge a confié ceci:
Serait-ce le moment décisif des séries puisque l'équipe ne pouvait se permettre d'échapper un autre match contre les grands rivaux de Québec ?
Il importe toutefois de souligner qu'après cet affrontement au centre, le CH avait remporté 11 matchs de suite, éliminant les Sabres de Buffalo en quatre matchs et les Islanders de New York en cinq rencontres
Nous connaissons la merveilleuse suite...
Bon week-end de la part de toute l'équipe de Habs et LNH.