C'est du moins ce qu'estime le journaliste de La Presse, Richard Labbé, lui qui s'est entretenu avec l'ancien espoir du Tricolore au cours des derniers jours. Secret de polichinelle auprès des experts, Danny Kristo avait un problème de maturité. Au fil des ans, lui-même s'en est aperçu.
Malgré les déboires, Kristo se dit chanceux d'avoir obtenu une chance dans ce qui est considéré comme la deuxième meilleure ligue professionnelle au monde après le circuit Bettman.
« Je suis chanceux parce que ce ne sont pas tous les joueurs qui ont pu se trouver une équipe cette saison, et quand j'ai eu l'occasion de venir jouer ici, j'ai dit oui tout de suite », commence-t-il par répondre lors de son entretien téléphonique avec Richard Labbé.
« Je suis très bien ici. Il y a plusieurs joueurs américains et canadiens avec l'équipe, alors je me sens un peu comme à la maison. »
Disons que sa saison n'a pas commencé sur une bonne note, puisque l'attaquant a contracté la COVID-19, comme 22 de ses coéquipiers. Après les neuf premières rencontres de la formation qui joue ses parties locales en Chine, Kristo a inscrit trois buts. Il en a profité pour rappeler ses talents de marqueur du passé.
Après tout, Kristo a atteint le plateau des 25 buts à deux reprises durant son séjour dans la Ligue américaine de hockey. Il a même ajouté une saison de 22 buts.
Entraîné par l'ancienne vedette de la Ligue nationale de hockey, Alex Kovalev, Danny Kristo a avoué qu'il entretient une bonne relation avec son nouvel entraîneur. Il se sent en confiance et il est persuadé de pouvoir contribuer au succès de son équipe d'ici la fin de la saison.