Il accuse le Tricolore de s'être servi de la pandémie liée à la COVID-19 pour résilier son contrat.
François Marchand, cet employé remercié, a donc décidé d'intenter une poursuite civile où il réclame plus de 80 000 $ à l'organisation. C'est ce qu'a rapporté le journaliste du Journal de Montréal, Jonathan Bernier.
Au total, le montant s'élève à 50 415,18 $ représentant huit mois de salaire de l'employé déchu. En plus de ce montant, François Marchand demande des dommages-intérêts punitifs pour abus de droit de 10 000 $, le remboursement des frais judiciaires d'environ 15 000 $ et un montant de 5 000 $ pour dommages-intérêts moraux.
Ce n'est pas la première fois que l'organisation montréalaise se retrouve dans l'eau chaude pour sa relation houleuse avec des employés. Lors de l'été 2018, une demande d'autorisation en action collective avait été soumise à la Cour supérieure du Québec contre le Groupe CH et la famille Molson pour non-respect de la Loi sur les normes du travail.
Une ancienne journaliste sportive qui avait été embauchée par l'organisation, Joanie Godin, avait soutenu que l'entreprise avait un système de rémunération et d'horaires qui ne respectait pas la loi. L'entreprise montréalaise ne reconnaissait pas les heures supplémentaires travaillées en plus de ne pas les rémunérer tel qu'il est prescrit par la Loi.
En plus de la poursuite déposée, François Marchand a également déposé une requête au Tribunal administratif du travail via la CNESST. La principale raison de cette démarche, le Groupe CH n'a pas versé une indemnité raisonnable lors de la séparation, et ce, même si une jurisprudence existe.