Un défenseur des Rangers en furie en raison de la suspension de Trump sur Twitter
Partisan du président américain sortant Donald Trump, le défenseur des Rangers de New York, Tony DeAngelo, a fermé son compte Twitter.
Ce, à titre de protestation contre la plateforme et en soutien au président sortant.
Il a même qualifié la plateforme de honte pour la liberté d'expression.
Le défenseur des Rangers de New York a annoncé à ses fans qu'ils pouvaient désormais le suivre uniquement sur son compte Instagram. Fait ironique, puisque Donald Trump a vu son compte Instagram être fermé lui aussi.
Sur son compte Instagram, le défenseur de 25 ans a déferlé sa colère en critiquant les différentes plateformes qui ont muselé le président selon lui, à l'exception du média social russe « Parler », plateforme utilisée principalement par les gens d'extrême-droite et partisans de Donald Trump.
C'est cette plateforme qui serait à l'origine de l'attaque de cette semaine contre le Capitole à Washington, un emblème de la démocratie américaine.
Google Play a déjà supprimé la plateforme, alors qu'Apple a suggéré un plan de modération d'ici les 24 prochaines heures.
Même s'il n'est pas le seul partisan de Trump, Tony DeAngelo demeure néanmoins le joueur de la Ligue nationale de hockey qui est le plus fidèle au POTUS.
Un peu plus tôt cet été, le défenseur des Rangers avait créé un balado où il faisait la promotion d'une certaine idéologie politique se rapprochant de celle du président actuel.
Le podcast se nommait « Watch Your Tone » et faisait la promotion des idéologies politiques extrêmes et antagonistes, il reniait l'existence de la COVID-19 et soutenait de façon indéfectible Donald Trump.
Depuis qu'il a entamé sa carrière dans la LNH, le défenseur américain a eu une longue série de comportements problématiques.
Dans le junior, il a été suspendu huit parties par la Ligue junior de l'Ontario (OHL), puisqu'il a violé la politique de harcèlement, d'abus et de diversité pour avoir agressé verbalement un coéquipier avec des propos discriminatoires.
Cette situation s'est même répétée lors de son passage avec les Coyotes de l'Arizona. Il a été suspendu pour agression verbale à l'endroit d'un officiel.
Même si la liberté expression demeure un droit fondamental, chaque individu a le droit de conserver sa dignité et vivre dans un monde respectueux, où les propos violents n'ont pas sa place.
