Le petit attaquant flamboyant sur la glace en a profité pour expliquer les trois éléments qui ont coulé la troupe de Marc Bergevin face à l'équipe dirigée par Alain Vigneault.
À court de ressources, la Sainte-Flanelle s'est inclinée par la marque de 3 à 2 vendredi soir. Par le fait même, les Flyers de Philadelphie ont éliminé les Canadiens de Montréal en six parties.
Le journaliste de TVA Sports, Anthony Martineau, a réalisé une entrevue avec l'ancien attaquant du Tricolore qui était reconnu pour son apport en séries éliminatoires.
Maintenant retraité du hockey, Daniel Brière a eu la chance de visionner chacune des six parties de cette série qui opposait deux équipes qu'il connait bien.
La première raison qui explique l'échec du Tricolore selon Daniel Brière, la saga Gallagher-Vigneault. La guerre de mots entre Bergevin et Vigneault sur le dossier de Brendan Gallagher a retenu beaucoup l'attention dans la fin de la série.
D'un côté, Bergevin était déçu des propos tenus par Alain Vigneault, lui qui banalisait la blessure du petit attaquant du Tricolore à la suite du double-échec reçu dans le visage par le défenseur des Flyers, Matt Niskanen, lors de la cinquième rencontre.
Le fait que les attaquants Nick Suzuki et Jesperi Kotkaniemi ont été les deux meilleurs attaquants durant la série face aux Flyers peut mettre un baume sur une plaie ouverte depuis le départ de Vincent Damphousse.
Le Tricolore n'a jamais eu de joueur de centre assez talentueux pour évoluer sur un premier trio dans la LNH. Les deux jeunes attaquants ont démontré toute l'étendue de leur talent lors des séries 2020.
Ça augure bien pour la suite selon Brière. Il n'est toutefois pas normal que toute l'attaque des Canadiens de Montréal repose sur deux jeunes joueurs de 20 et 21 ans.
Le troisième problème rencontré par l'équipe, c'est l'implication offensive du duo Tatar-Domi. Meilleur pointeur cette saison, Tomas Tatar a connu des ennuis offensivement.
À l'exception de la victoire de 5 à 0 lors de la deuxième rencontre, le Tchèque s'est fait plutôt timide.
Avec une récolte de 72 points en 2018-2019, Max Domi semblait frustré du rôle que Claude Julien lui a donné en début de séries éliminatoires.
Après avoir évolué au sein d'un quatrième trio face aux Penguins de Pittsburgh, le numéro 13 du Tricolore a obtenu un réveil lors de la deuxième partie de la série.
Placé aux côtés de Jonathan Drouin et Jesperi Kotkaniemi, le petit attaquant avait récolté trois points dans la victoire des siens.
On croyait bien voir le Max Domi de la saison précédente.
Finalement, la frustration est rapidement revenue à la surface vers la fin de la série. Quelques coups d'indiscipline et un manque d'intensité dans ces batailles pour la rondelle ne sont que le reflet d'une attitude qui laisse plusieurs questions quant à son avenir avec l'organisation.
Toutefois, Daniel Brière croit qu'il ne faut pas jeter de l'huile sur le feu. Les deux attaquants occupent un rôle important avec l'organisation et les déboires en séries éliminatoires cet été ne devraient pas noircir le tableau des dernières années ou du futur.
Avec des statistiques aussi révélatrices, il est difficile de ne pas accorder d'importance aux propos de l'ancien attaquant de la Sainte-Flanelle.