Dur retour à la réalité pour les Blues de St-Louis

PUBLICATION

Mathieu Fournier
23 août 2020 (9h51)

Après avoir remporté la Coupe Stanley l'an dernier et s'être classée, avant la pause des séries, comme l'une des forces de frappe dans l'Ouest, la formation de Craig Berube a extrêmement déçu en s'inclinant en six rencontres face à la jeune formation des Canucks de Vancouver.

Mais comment expliquer cet échec?

Pour ce qui est du produit québécois David Perron, celui-ci n'est pas passé par quatre chemins pour expliquer l'élimination des siens. Pour lui, c'est tout simplement un manque d'effort et d'énergie de la part de tous les joueurs des Blues...

« C'est comme si personne n'arrivait à insuffler de l'énergie au groupe. »

Quant à l'entraîneur-chef de la formation, celui-ci était plutôt d'accord avec les propos de son joueur québécois, l'énergie et l'effort au travail n'y étaient tout simplement pas...

« Je ne sais pas pourquoi l'énergie n'y était pas. Si j'avais la réponse, je vous le dirais. Mais David Perron a raison. Ce n'était pas suffisant. Tu ne peux pas gagner dans cette ligue si tous les gars ne sont pas prêts à donner le meilleur d'eux-mêmes. C'est indispensable en séries éliminatoires. Notre équipe a eu du succès l'an dernier, car tout le monde mettait l'épaule à la roue chaque soir. »

Pour d'autres, mais surtout pour les partisans des Blues de Saint-Louis, l'une des raisons de l'élimination rapide des champions de la Coupe Stanley de 2019 a été les performances très peu convaincantes de Jordan Binnington, qui n'a pas joué à la hauteur de son talent dans la bulle de la LNH à Edmonton, en accordant pas moins de 13 buts sur 65 tirs.

« Je crois que [Binnington] est comme le reste de l'équipe, a indiqué Berube. Par moment, nous n'avons pas joué au niveau qui était nécessaire, point final. »

Toutefois, le gagnant du trophée Conn-Smith de l'an dernier, remis au joueur le plus utile en séries éliminatoires, n'a pas voulu jeter tout le blâme sur son gardien.

Selon Ryan O'Reilly, la majorité des buts marqués par les Canucks de Vancouver ne sont pas que de la faute à Binnington, alors que l'équipe a fait du très mauvais travail pour l'aider en zone défensive.

« Nous avons fait du très mauvais travail pour l'aider. Nous devons mieux jouer en défensive et nous aurions dû mieux faire devant lui. C'est notre faute, les joueurs devant. Ce n'était pas suffisant pour l'aider et c'était embarrassant pour nous », a dit O'Reilly.

Crédit TVA Sports :
CONSTAT BRUTAL DE DAVID PERRON

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