Celle-ci a continué de s'allonger chaque jour depuis que l'histoire de Mike Babcock est apparue.
Dans les jours qui ont suivi cet article, nous avons appris les accusations de racisme et de violence physique portées contre l'entraîneur-chef des Flames de Calgary, Bill Peters, ainsi que les nouvelles récentes selon lesquelles les frères Sutter font face à de nombreuses accusations de maltraitance.
La Ligue de l'Ouest et Hockey Canada auraient sciemment fermé les yeux sur plusieurs événements inappropriés dans le but de protéger le nom des Sutter.
Des joueurs comme Theoren Fleury ont ouvert la voie, créant un espace sécurisé pour les joueurs, jeunes et moins jeunes, afin qu'ils se partagent le fardeau qu'ils portent avec le reste du monde du hockey.
Tentant de nettoyer la culture de l'abus au hockey qui bénéficier d'une amnistie complète depuis des années.
Fleury est heureux de voir que tant de joueurs qui souffraient en silence sentent enfin qu'il est temps de se lever et de tenir leurs agresseurs pour responsables de leurs actes, pour ainsi tenter de se libérer de tout ce poids émotionnel et de reprendre leur vie en main.
Fleury, ayant vécu plusieurs années de tourment et d'abus sexuels, entraînant des problèmes de drogue et d'alcool persistants et des pulsions suicidaires, a depuis réussi à reconstituer sa vie.
Le choix de Fleury de partager son histoire tragique avec le monde a aidé de nombreuses victimes d'abus à faire face à leurs problèmes et a peut-être même sauvé quelques vies. Pour revoir l'article du Journal de Québec,
Une chose est sûre, avec toutes les allégations d'abus qui sortent au grand jour, il est temps que les différentes ligues interviennent et tiennent les agresseurs pour responsables.
Qu'ils nettoient les vestiaires et mettent fin définitivement à la culture des abus. Le hockey ne doit pas être un moyen, pour les entraîneurs et les gérants abusifs, d'utiliser leur pouvoir pour victimiser les jeunes joueurs. C'est un jeu et il n'y a pas de place pour les abuseurs.