Une des plus grosses prises à la date limite des transactions, l'attaquant vedette des Bruins de Boston Taylor Hall, serait près d'une entente contractuelle avec l'équipe qui a misé sur lui en avril dernier.
Le premier choix de l'encan amateur de 2010 avait signé un pacte d'une saison avec les Sabres de Buffalo pour 8 M$.
Le journaliste attitré à la couverture des activités des Blues de Saint-Louis, Andy Strickland, a partagé cette information privilégiée obtenue par l'une de ses sources.
L'attaquant âgé de 29 ans a avoué que la culture gagnante instaurée à Boston le motivait grandement. Après un début de saison fort décevant à Buffalo avec seulement 19 points, dont deux maigres buts, en 37 parties, le Canadien a pris son envol dès son arrivée à Boston.
Lors des 16 joutes disputées avec le chandail jaune et noir, il a inscrit 8 buts et 14 points.
Auteur de cinq points, dont trois buts, en 11 parties éliminatoires, il a aidé les siens à remporter la première ronde des séries, mais son club s'est incliné face aux Islanders lors du deuxième tour. Il a été plutôt timide à ce moment-là.
Il serait toutefois surprenant que les Bruins de Boston soient prêts à lui offrir un contrat à long terme avec un salaire aussi élevé que celui qu'il gagnait l'an dernier. En même temps, l'organisation de la côte est américaine a une belle marge de manoeuvre de plus de 25,1 M $ sous le plafond salarial en vue de la prochaine saison.
L'équipe se retrouve sans gardien de but, puisque Tuukka Rask et Jaroslav Halak sont sans contrat en vue de la saison 2021-2022. Les attaquants Taylor Hall, David Krejci, Nick Ritchie, Ondrej Kase et Sean Kuraly sont aussi en attente d'un contrat.
Il semble évident que Krejci et Kase testeront le marché. Les défenseurs Jared Tinordi et Mike Reilly seront joueurs autonomes eux aussi.
Les décisions seront importantes pour Don Sweeney. Il ne doit pas oublier que son capitaine Patrice Bergeron et son quart-arrière à la ligne bleue, Charlie McAvoy, devront signer un nouveau pacte en 2022. Il devra se garder une marge de manoeuvre financière. En même temps, Patrice Bergeron avance en âge.
La durée de l'entente pourrait être de trois ou quatre ans au plus. McAvoy risque lui de viser un pacte de huit ans lui rapportant plus de 7 M$ par saison.