À sa première saison avec le grand-club, il a marqué notre imaginaire grâce à son intelligence et son QI hockey hors du commun. Ses coéquipiers sont unanimement tombés sous son charme également.
Au fil d'arrivée, il a enregistré 41 points en 71 rencontres régulières, pour en ajouter sept, dont quatre buts, en dix joutes éliminatoires.
Sensationnel pour une première campagne au sein de la Ligue nationale.
Par contre, ça peut causer deux situations dérangeantes, comme une pression accrue sur ses épaules et un degré d'attentes trop élevé chez les partisans montréalais.
La preuve a d'ailleurs été livrée par le site The Athletic, où 64,2% des répondants à la question "combien de points récoltera Nick Suzuki en 2020-21" ont répondu plus de 50.
C'est une grosse commande, même s'il en a ramassé 41 en 2019-20.
Il y a une donnée importante, la LNH pourrait jouer seulement 48 joutes en 2020-21, donc le plateau des 50 points est certes un tantinet hasardeux.
Puis même sur 82, ça peut aussi paraître audacieux puisque la seconde campagne peut être plus laborieuse que la première.
Des questionnements et le fait de connaître la game peuvent jouer négativement sur le moral d'un kid.
On n'a qu'à penser à Jesperi Kotkaniemi, qui, malgré toutes ses bonnes intentions, a dû passer du temps à Laval en février et en mars pour renouer avec ses repères et sa confiance.
Ajoutons également que lors des 35 dernières années, il n'y a que Saku Koivu et Michael Ryder qui ont fracassé la barre des 50 points avec le CH lors de leur deuxième année dans le show.
On s'entend que Suzuki est bien meilleur que Ryder l'était? Mais on ne parle pas de la même Ligue nationale non plus.
Bref, personnellement, je crois qu'il pourra fracasser les 50 points, mais lors de sa 3e saison... après la pandémie.