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Romanov et Panarin, même combat

PUBLICATION
Carl Vaillancourt
27 janvier 2021  (17h51)
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Certains auront une promotion, d'autres recevront un bonus salarial, mais dans le milieu du hockey, le résultat se voit uniquement sur le jeu.

Dans la vie de tous les jours ou sur le marché du travail, les personnes qui en font plus sont souvent récompensées pour leur éthique de travail, leur dévouement et l'ardeur mis à la tâche.

Où je m'en vais avec cela? Je me souviens d'une conversation avec l'ancien attaquant des Blue Jackets de Columbus, Pierre-Luc Dubois, lors d'un petit tournoi amical dans le Bas-Saint-Laurent durant la période estivale.

Ce dernier m'a raconté une anecdote concernant son ancien coéquipier, Artemi Panarin.

Il me disait à quel point c'était une machine d'entraînement. Pendant que les gars relaxaient ou prenaient une journée de repos, Panarin était dans le gymnase ou encore sur la glace. Il était le premier à sauter sur la patinoire et le dernier à quitter la patinoire.

Toutes ces heures qu'ils passaient dans le gymnase, ça pouvait devenir étourdissant pour ceux qui voulaient le suivre. Vous demanderez à David Savard, lui qui a aussi eu la chance d'évoluer avec Artemi Panarin.

Cette fois-ci, parlons du jeune défenseur russe du Tricolore, Alexander Romanov. Le journaliste de La Presse a publié un tweet révélateur de la nature de la recrue du CH.

« Alexander Romanov est le premier joueur sur la patinoire ce matin (je devrais programmer ce tweet tous les jours à 10 h 40) »,
peut-on lire sur sa publication Twitter.

Depuis le premier jour qu'il est arrivé dans l'entourage de l'équipe, les journalistes et les membres de l'organisation ne ratent pas une occasion de parler de son attitude et de son professionnalisme.

Premier à sauter sur la glace, dernier à quitter la patinoire. Il est toujours au gymnase. Il a pris 20 livres de masse musculaire depuis son repêchage.

Il est coriace et ne s'avoue jamais vaincu dans une bataille à un contre un, et ce, même dans une pratique. Cette attitude, on la retrouve chez les grands joueurs de hockey.

Artemi Panarin est devenu l'un des attaquants les mieux payés et les plus dangereux de la LNH grâce à ces traits de caractère de fier compétiteur. Tout ce travail a finalement payé.

Très bien payé devrais-je même écrire! Malgré son salaire de 11,642 millions par saison, il n'a jamais arrêté de s'entraîner.

Pour rester au sommet, il faut travailler encore plus dur, dit-on. Il l'a bien compris, comme peut en témoigner sa récolte de 95 points, dont 32 buts en 69 parties la saison dernière.

Il a terminé au troisième rang derrière les deux attaquants des Oilers d'Edmonton et sur un pied d'égalité avec le franc-tireur des Bruins de Boston, David Pastrnak. Quand tu te retrouves dans cette liste, c'est assez phénoménal!

Pour Alexander Romanov, il a entamé une carrière professionnelle à 18 ans dans la Ligue continentale russe (KHL). Il est arrivé à 21 ans dans la LNH, lui qui a fêté son anniversaire à peine une semaine avant le début du calendrier écourté de 56 matchs.

Certes, Panarin a commencé son stage dans la LNH quelques jours avant ses 24 ans. Il avait acquis davantage de maturité dans son jeu que pouvait le prétendre Romanov lors de son arrivée à Montréal cette année.

L'expérience, ça ne s'achète pas, ça s'acquiert. De plus, les responsabilités sont moins grandes pour un attaquant que pour un défenseur de cet âge.

Toutefois, les prouesses et la maturité de son jeu peuvent laisser présager qu'il sera une grande vedette du circuit Bettman dans quelques années.

La recette de ce succès est sensiblement la même que celle d'Artemi Panarin, soit effort, travail et discipline.

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