Que reste-t-il au Canadien?
S'il y a bien une chose qui est certaine dans le camp du CH c'est que l'équipe se relève après des contre-performances en séries.
Contre Toronto et Vegas, le Tricolore a toujours trouvé le moyen d'élever son jeu de plusieurs crans. Le deuxième match contre Tampa Bay n'a pas fait exception, mais ce ne fut pas suffisant pour égaler la série. Que reste-t-il maintenant au Canadien ?
Tout d'abord, il faut que la troupe de Dominique Ducharme bâtisse sur le dernier match pour la suite. La réalité est simple : le Tricolore a joué un de ses meilleurs matchs du bal printannier/estival et méritait assurément un meilleur sort.
Oui, les victoires morales sont dures à accepter en finale de la Coupe Stanley, mais tant qu'une des deux équipes ne soulève pas la coupe, ce n'est pas terminé et le CH doit garder la tête haute.
En continuant à travailler de la même façon, les choses peuvent changer et dans ce cas, ça pourrait devenir très intéressant.
De plus, le dicton « tu n'es pas dans le trouble tant que tu n'as pas perdu à la maison » semble cliché, mais est entièrement vrai. Ce n'est que 2-0 et advenant une victoire ce soir du Tricolore, le momentum pourrait changer de camp.
Si l'on s'attarde un peu plus sur ce qui se passe sur la patinoire, la seule chose qui a fait défaut mercredi soir a été le nombre de joueurs devant le filet de Vasilevskiy.
Malgré plus de 40 tirs décochés, la majorité de ceux-ci ont été aperçus du début à la fin par le gardien russe, ce qui ne peut pas arriver. Tout bon gardien ne peut pas arrêter les tirs qu'il ne voit pas. Malheureusement, le Tricolore n'a pas été en mesure de le déranger suffisamment pour qu'il perde la rondelle de vue.
Également, après les sifflets, il faut que le portier du Lightning sente qu'il n'est pas tout seul et que son reste de soirée sera difficile.
Dominique Ducharme pourrait également envoyer Tomas Tatar et Brett Kulak dans la mêlée pour dynamiser l'offensive du CH qui manque de conviction. Certes les occasions étaient là, mais il faut que la rondelle se retrouve derrière le gardien adverse.
Oui Vasilevskiy est bon, mais des tirs de meilleure qualité et des montées plus régulières de défenseurs peuvent les battre.
Globalement, le Canadien a disputé un excellent match mercredi. Il a quasiment tout fait pour créer l'égalité dans la série à quelques erreurs près. Tout est encore possible, il reste encore des solutions et comme dit l'expression : tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir.
