Cependant, la différence entre les deux moments (sa blessure et l'interruption des activités) est qu'étant donné que le joueur des Canadiens est un des deux représentants syndicaux de l'équipe, il a été très occupé dernièrement. « C'était beaucoup de travail pour les premières semaines.
Deux ou trois fois par semaine, on avait des conférences téléphoniques de trois heures. Tous les joueurs ont des opinions différentes, explique Byron. Tous les joueurs veulent savoir ce qui va arriver. Plusieurs sujets ont été abordés et je fais de mon mieux pour donner toute l'information à toute l'équipe. Brendan et moi, on parle toujours de ça et on est disponibles pour les gars. Honnêtement, ce sont des temps durs pour tout le monde. Personne ne sait ce qui va arriver et on fait de notre mieux pour être préparés à toutes les situations. C'est impossible de prévoir ce qui va se produire, c'est seulement le temps qui va nous donner les réponses. »
S'il y a une chose qui est certaine, c'est que la première étape sera la possibilité d'organiser des entraînements sur la patinoire. Selon Byron, l'AJLNH et Gary Bettman doivent encore s'entendre pour prolonger la saison au-delà du 30 Juin et ajoute que « pour ça, beaucoup de choses doivent arriver avec les gouvernements et la santé publique. »
Pour le petit attaquant du CH, la santé demeure une priorité. Max Domi et le physiothérapeute-en-chef de l'équipe sont diabétiques et comme ils sont plus à risque, il faudra leur porter une attention plus particulière. « La santé, c'est la chose la plus importante pour nous et on va voir ce que la LNH prendra comme décision, a commenté Byron. Pour notre équipe, la priorité c'est d'abord la santé et que tout le monde demeure en sécurité. Ça va vite, ça fait déjà six semaines que l'on ne joue plus. Ça passe vite, l'été approche, tout le monde s'est entraîné et on va avoir beaucoup d'énergie si on joue. »
Avant l'interruption des activités, les Canadiens connaissaient une saison difficile et Byron ne cache pas qu'il était frustré ne pas pouvoir contribuer sur la feuille de pointage. « Je voulais jouer, je voulais être sur la glace. Chaque match que tu vois ton équipe perdre, tu te sens coupable. Tu te dis que t'aurais pu être là, que tu aurais pu faire une différence pour l'équipe. Il y a des choses que tu vois et tu te dis que même si tu n'avais pas marqué, tu aurais pu faire un jeu en défensive, un jeu en désavantage numérique », a conclu le joueur du CH.
Crédits: RDS