Phillip Danault aux anges à Los Angeles
Il y a quelques semaines, Phillip Danault a signé avec les Kings de Los Angeles à l'ouverture du marché des joueurs autonomes.
Depuis, il semble apprécier ses premiers moments en Californie.
Il a pu visiter les installations et découvrir la ville pour s'adapter à sa nouvelle réalité.
De passage au balado « All the Kings Men », il a bien voulu commenter sa situation à Montréal en comparaison avec celle qui l'attend.
« Ma femme et moi sommes arrivés la semaine passée, a dit le joueur originaire de Victoriaville, lundi. Nous avons tout de suite aimé l'atmosphère. On se sent en vacances, comme si on arrivait à Hawaii. C'est incroyable. C'est totalement différent de Montréal assurément, et je pense que ce sera formidable. »
« Et toutes les autres équipes sont là également, comme les Dodgers et les Lakers. C'est pourquoi je ne suis pas aussi célèbre qu'à Montréal. (...) C'est comme un petit paradis. »
Il a renchéri sur la pression de jouer à Montréal.
« Les partisans sont passionnés [à Los Angeles], mais quand ça ne se passe pas comme prévu, ils ne sont pas trop déçus, parce qu'ils ont d'autres équipes à regarder, a-t-il fait valoir. Ce n'est pas la seule chose à regarder à la télévision; à Montréal, ce l'était.
Alors si tu marques le but gagnant, tu es le héros, mais si tu encaisses les buts, les hauts et les bas s'enchaînent rapidement. Une année, on n'a pas gagné beaucoup de matchs à domicile et tu pouvais sentir [le changement] d'ambiance et la pression. Ce n'était pas amusant. Mais si tu gagnes par contre... »
Alors si tu marques le but gagnant, tu es le héros, mais si tu encaisses les buts, les hauts et les bas s'enchaînent rapidement. Une année, on n'a pas gagné beaucoup de matchs à domicile et tu pouvais sentir [le changement] d'ambiance et la pression. Ce n'était pas amusant. Mais si tu gagnes par contre... »
Ses propos sont très intéressants. On peut lire entre les lignes que Danault est bien content de ne plus être sous les projecteurs autant qu'à Montréal. Par le fait même, il avoue que la pression était parfois très difficile à gérer.
Comment accueillez-vous ses propos? Est-il devenu trop difficile pour un québécois de jouer à Montréal?
Source : Journal de Montréal
Phillip Danault a trouvé son «petit paradis»
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