Nick Suzuki de retour chez l'élite du Tricolore
Un lundi soir haut en émotion est arrivé chez le Tricolore, avec un deuxième but gagnant de Cole Caufield.
Mais surtout un gain important contre le Leafs menant les Glorieux à égalité des Jets au troisième rang de la division canadienne. Si la vedette des deux récentes victoires porte le numéro 22, il est clair que Nick Suzuki est redevenu la bougie d'allumage offensive que l'on a connue en début d'année.
Si on peut résumer la saison presque conclue de Nick Suzuki, on peut dire sans se tromper qu'il a été au-delà des attentes. Pour lui, c'est un total de 36 points en 51 matchs, ce qui résulterait à 58 points dans une campagne de 82 joutes.
On parle d'une excellente progression pour le numéro 14, qui avait réussi 41 points en 71 rencontres la saison dernière.
Néanmoins, l'ancien membre des Golden Knights a connu une passe difficile durant cette saison étrange. Du 8 mars au 23 avril, c'est-à-dire en 21 matchs, Suzuki n'a totalisé que huit points, dont trois buts.
Plusieurs à ce moment-là ont pointé du doigt une possible guigne de la deuxième année, comme en a été victime Jesperi Kotkaniemi.
Toutefois, on parlera bien d'une longue séquence difficile dont le principal intéressé a tenu à interrompre la durée de vie. Le jeune homme a repris du service et son impact recommence à prendre de l'ampleur dans la formation.
La combinaison qu'il complète avec Armia et Toffoli fait des ravages récemment.
Dix points dans les seize derniers buts du CH, on voit que Suzuki ne chôme pas ces derniers temps. Comme l'avait bien dit Josh Anderson, l'équipe s'est mise en mode séries. Le centre droitier rend même ses partenaires de trio meilleurs.
Aux côtés de Suzuki, Tyler Toffoli a marqué sept buts dans ses huit derniers matchs, ce qui le place actuellement en quatrième position des meilleurs buteurs du circuit Bettman.
Maintenant aussi proche des séries éliminatoires, on pourrait bien espérer voir cette belle séquence offensive se poursuivre contre les Leafs ou les Oilers en première ronde.
Les séries s'en viennent et pour Suzuki comme pour les Canadiens, le creux lourd et désespérant vécu en milieu de saison semble avoir été traversé.
