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Mike Babcock utilisera une stratégie assez inusitée à Toronto cette saison

PUBLICATION
Charles-Antoine Nicol
22 septembre 2019  (17h36)
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Chaque année, les entraîneurs-chef dans le circuit Bettman doivent se réinventer afin de trouver une ou plusieurs nouvelles stratégies dans le but de vaincre leur adversaire.

Si l'on connaît les stratégies de base que l'on voit sur l'avantage numérique ou lors de l'échec-avant, par exemple, les stratèges de la LNH peuvent tenter parfois des tactiques bien inhabituelles.

Par tactique inhabituelle, on peut penser tout de suite à la fois où Patrick Roy, alors entraîneur-chef de l'Avalanche il y a de cela quelques années, avait retiré son gardien avec dix minutes à faire dans une rencontre opposant son équipe aux Sénateurs d'Ottawa, ces derniers menaient alors la rencontre au compte de 4 à 1 :

Si on vous remémore ce fait saillant, c'est en raison d'une récente déclaration de l'entraîneur-chef des Maple Leafs de Toronto, Mike Babcock, au réseau Sportnet.

Plus précisément, l'homme de 56 ans a avoué qu'il avait l'intention d'employer deux joueurs pour un seul et unique même poste en 2019-20.

En effet, Jason Spezza (acquis sur le marché des agents libres lors de la saison morte) et Frédérick Gauthier devraient se partager le rôle de quatrième pivot de la formation ontarienne pour la prochaine saison.

Selon les situations que le match créera, les deux hommes s'alterneront entre la position de centre et d'ailier droit, eux qui compléteront une unité avec l'attaquant Trevor Moore.

Le but de ce trio sera, de toute vraisemblance, d'accomplir des missions défensives, selon Babcock :

« Nous allons les faire jouer tous les deux au centre de cette ligne. Je vais leur donner beaucoup de départs dans la zone défensive. »

D'ailleurs, l'un des principaux intéressés, soit Jason Spezza, voit cette situation d'un très bon oeil :

« J'ai un peu joué de cette façon toute ma carrière, a dit Spezza. À Ottawa, je jouais avec [Milan] Michalek pour un long moment. Nous n'en parlions pas. Il évoluait régulièrement comme joueur de centre. À Dallas l'an passé, je jouais avec Justin Dowling et nous faisions exactement la même chose.»

Celui qui a accepté un contrat d'une saison à une valeur d'un million de dollars a poursuivi ses commentaires en mentionnant qu'il comptait s'entendre le plus rapidement possible avec son compagnon de trio québécois, vantant le talent de ce dernier au passage :

« C'est vraiment une question de savoir-faire avec le gars avec qui tu fais cela, car il y a plusieurs petits ajustements à faire dans un match, a-t-il expliqué. Freddie semble avoir un bon sens du hockey. Le plus rapidement nous serons sur la même page, le plus tôt nous aurons l'air d'une vraie unité. »

Bref, il serait assurément intéressant de voir comment se déroulera cette situation tout au long de la saison à Toronto. Une chose est certaine toutefois, elle pourrait bien être payante si les deux athlètes de 36 (Spezza) et 24 ans (Gauthier) se donnent à fond dans cette tâche particulière.

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