Marc Bergevin: le premier d'une nouvelle génération
Qu'on le critique ou qu'on le vante, Marc Bergevin a sa façon bien à lui de travailler.
Le directeur général des Canadiens de Montréal a effectivement son style bien à lui et ce n'est pas très commun des autres de sa profession à travers la LNH. Il a mis du temps à bâtir son équipe, mais on constate à merveille les résultats de son travail souvent reproché, souvent apprécié.
Une autre chose qui est particulière à son égard, ce n'est pas seulement sa coupe de cheveux ou sa tenue vestimentaire, c'est par-dessus tout sa proximité incroyable avec ses hommes. D'ailleurs, son ancien poulain Tomas Plekanec a tenu à le souligner, avec la fameuse expression Players GM.
En oubliant le tweet de l'ancien numéro 14, on peut être témoin de cette proximité entre Bergevin et ses joueurs en regardant sa réaction après la victoire de son équipe le soir de la Fête nationale.
On avait vu une célébration semblable suite à l'élimination des Jets, mais ce n'était rien en comparaison à ces deux minutes fort émouvantes.
Les accolades avec tous ses joueurs étaient évidemment très touchantes, mais c'est surtout son moment avec le gardien Carey Price, qui a fait réaliser à quel point la relation entre les deux est particulière.
Contrairement aux autres membres du Tricolore, le numéro 31 a eu un moment plus « proche » de son patron.
Pour s'expliquer, le DG en poste depuis 2012 était très ému et a mis du temps à répondre à JiC durant l'entrevue, qui soit dit en passant, était d'une grande qualité. Ce qu'il faut retenir de plus important, c'est que les deux membres importants du CH ont un lien particulier ensemble.
Et voir où on est rendus, ça me fait chaud au coeur pour lui, parce qu'il a souvent été critiqué. Je vais mourir avec Carey Price. Aujourd'hui, je pense que le Québec au complet a compris c'est quoi Carey Price. »
C'est un moment particulièrement beau à voir et comme Lajoie l'a souligné, Bergevin est un passionné, qui est proche de son équipe, qui est le père de tout son club.
On peut se le dire, on est très loin de la vision plus rétro de Lou Lamoriello, qui refuse les barbes dans son vestiaire. Maintenant, la question se pose, assistons-nous au premier d'une nouvelle génération de patrons au hockey?
Source: TVA Sports
«ÇA REDONNE À NOTRE PEUPLE» - MARC BERGEVIN
