Si tout le monde est unanime sur le point que cette victoire n'aurait pu être possible sans la prestation incroyable de Carey Price, il ne faudrait pas sous-estimer l'apport de deux hommes qui ont agi à titre de héros obscurs en toute fin du troisième engagement.
En effet, il est fort à parier que sans le brio de Claude Julien ainsi que de Nick Suzuki, le CH serait sorti avec aucun point de classement de son opposition d'hier soir.
De prime abord, souvenons-nous du dégagement refusé aux Jackets par l'entremise du bâton de Seth Jones alors qu'il restait moins d'une minute à faire à la joute.
Le défenseur de 6 pieds 4 pouces et 209 livres a tenté de marquer dans la cage laissée déserte par le Tricolore et ce, malgré le fait que ses coéquipiers et lui venaient de passer plusieurs secondes éreintantes dans leur zone respective en raison de l'assaut de désespoir des joueurs du CH, en retard au pointage par un but.
Si vous avez visionné la rencontre à RDS, vous avez sans doute pris conscience des propos de Marc Denis, lui qui a affirmé que l'entraîneur-associé Kirk Muller s'était avancé au banc de la Sainte-Flanelle pour élaborer une stratégie alors qu'il devait probablement croire que Claude Julien allait prendre un temps d'arrêt.
Or, l'instructeur-chef du CH n'a rien voulu entendre et a fortement insisté pour effectuer des changements rapides et que ses joueurs aillent se placer rapidement pour la mise au jeu en territoire adverse afin de profiter de la fatigue des joueurs ennemis.
D'ailleurs, dans sa rotation d'effectif, Julien a fait confiance à un jeune homme de 20 ans, soit un certain Nick Suzuki, pour tenter de créer l'égalité dans ce match, et disons que cette décision aura été payante :
Tout a commencé lorsque Phillip Danault (71% d'efficacité dans le match) a remporté la mise en jeu pour refiler le disque à Shea Weber. Ce dernier a alors transféré la rondelle sur l'aile gauche à Nick Suzuki et c'est à ce moment que le jeune homme a fait une démonstration de sa grande intelligence sur la patinoire.
Contrôlant le jeu avec un calme et une aisance hors du commun, le numéro 14 a attendu patiemment que les joueurs des Jackets se compromettent avant d'effectuer une passe de type «une-deux».
pPdéfensive de la formation de l'Ohio, ce qui a, par le fait même, ouvert une ligne de passe transversale pour Tomas Tatar, menant ainsi au but égalisateur.
Bref, la vivacité d'esprit de Claude Julien et Nick Suzuki en fin de troisième période a passé sous le radar, mais c'est en grande partie grâce à cela que le Tricolore est parvenu à amener ce match en fusillade pour y remporter la rencontre.
Décidément, en voyant la vision de jeu que possède Nick Suzuki, disons que l'on se dit qu'il sera beau à voir lorsqu'il aura atteint son plein potentiel.
De son côté, ce sont avec des décisions comme Claude Julien a prises hier que l'on constate l'importance d'un bon entraîneur-chef dans la LNH
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