Les commentaires d'un Claude Julien de mauvaise humeur voulaient tout dire

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Charles-Antoine Nicol
3 novembre 2019 (10h38)

Hier soir à Dallas, ce sont des joueurs du Tricolore incommodés par la fatigue qui se sont présentés au American Airlines Center pour y affronter les Stars.

Finalement, le décalage horaire, un troisième match en quatre soirs ainsi que le voyage dans l'Ouest auront eu raison du CH, eux qui se sont inclinés par la marque de 4 à 1 face à la formation texane.

Après la rencontre, comme à l'accoutumée, l'entraîneur-chef du Bleu-Blanc-Rouge, Claude Julien, s'est présenté devant les médias montréalais pour y livrer ses commentaires d'après-match. Or, il n'était visiblement pas d'humeur joyeuse si l'on se fie aux réponses qu'il a fournies aux journalistes présents :

Répondant de façon brève, Claude Julien a fait part de son mécontentement quant au déroulement de la rencontre :

« On n'avait pas l'air d'une équipe énergique ce soir. Pour une raison ou pour une autre, on avait l'air fatigué », a-t-il admis.

« C'était un match difficile. »

Ce qui a particulièrement mis les nerfs de l'instructeur à vif, c'est lorsqu'un membre des médias lui a demandé s'il aurait dû tenir un entraînement pour ses joueurs avant la rencontre. Sa réponse voulait tout dire :

« Non. Non! Come on. On ne commencera pas à picocher à savoir si les joueurs auraient dû pratiquer (vendredi). Nous sommes arrivés à 4 heures du matin! C'est logique d'avoir pris du repos. »

« Ça ne veut pas dire qu'une journée plus tard, on ne ressent pas (la fatigue). Ç'a été deux matchs difficiles en Arizona et à Las Vegas. On a gagné les deux matchs. »

« Ils n'avaient pas de jambes. Ça fait partie du métier. Ce sont des humains, ce ne sont pas des robots. »

« Je vais dire quelque chose. Ce soir, on n'a pas été bons. On peut pointer du doigt ce qu'on veut. On a eu des avantages numériques où on a été généreux avec eux. »

Bref, on doit comprendre que les joueurs du Canadien étaient bien évidemment pas au sommet de leur forme samedi soir, ce qui leur a, de toute vraisemblance, coûté la rencontre.

Ce point nous amène vers une toute autre question qui peut nous amener à réfléchir : les joueurs de la LNH jouent-ils trop de rencontres dans une seule saison, eux qui doivent en disputer 82?