Les Red Wings de Détroit avaient fait aussi bien à l'époque de Steve Yzerman et Nicklas Lidstrom. Inutile de dire que plusieurs leur donnaient la Coupe Stanley avant même le début des séries.
Résultat, les Blue Jackets avaient humilié les Bolts dans un balayage facile et mémorable.
L'équipe floridienne s'est toutefois vite rattrapée. Dans les séries de l'année suivante dans la bulle, Kucherov et sa bande se sont vengés contre le club de l'Ohio en première ronde, avant de finalement remporter le prestigieux trophée contre Corey Perry et les Stars de Dallas en finale.
Cette année encore, Tampa Bay atteint la grande finale et pour une troisième fois en à peine quatre ans, le Tonnerre gronde au moins jusqu'en troisième ronde.
D'autant plus que Vincent Lecavalier affirmait que son ancienne équipe avait tous les outils nécessaires pour gagner le championnat de la LNH au cours des cinq prochaines années.
Quoiqu'il en soit, si l'ancien numéro 4 pense ainsi, imaginez les partisans enthousiastes de nos voisins du sud! En effet, les attentes envers le Lightning sont telles du côté des partisans floridiens que cette finale leur est comparable à une balade dans un parc.
C'est du moins ce qu'a affirmé Erik Erlendsson, analyste couvrant le Lightning, dans le Sick Podcast de Tony Marinaro.
On connaît tous l'expression il ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Il est bien évident qu'il est difficile pour des partisans enthousiastes de contrôler leur joie devant de tels succès.
Néanmoins, on souhaite au vestiaire de Jon Cooper de ne pas se balader dans les parcs, car nos Glorieux y sont cachés dans les bois, prêts à sauter au visage de quiconque s'y pointe.