Le statut quo serait inacceptable
Avec deux séries de huit revers consécutifs et une série actuelle de quatre défaites, on peut dire que les carottes sont cuites pour le Tricolore.
Il est temps de penser à l'avenir et certains joueurs de l'équipe ont une très grande valeur présentement.
Lorsqu'on regarde les retours que les équipes vendeuses ont eu pour des joueurs moyens, il y a de quoi saliver en pensant à la valeur que pourraient avoir Jeff Petry et Tomas Tatar sur le marché des transactions.
Dimanche, les Devils ont réussi à avoir un deuxième choix pour Andy Greene et un premier choix et un espoir (Nolan Foote) pour Blake Coleman.
Il faudrait un miracle pour se qualifier pour les séries et Marc Bergevin le sait très bien.
Il n'a pas le choix d'être vendeur.
Ça ne servirait à rien d'être acheteur, d'autant plus que le prix demandé pour des joueurs de qualité est astronomique. Le statut quo serait quant à lui inacceptable.
Petry et Tatar ont probablement la plus grande valeur marchande de leur carrière présentement.
Avec chacun une année de contrat restant après cette saison, ils pourraient aider une équipe aspirante dans l'immédiat, ou bien aider une équipe se battant pour une place en séries à les atteindre.
Bergevin pourrait bien mettre la main sur d'excellents espoirs et/ou choix au repêchage.
Le Tricolore n'a pas eu le luxe d'avoir plusieurs choix de premier tour depuis 2007, alors qu'il avait sélectionné Ryan McDonagh et Max Pacioretty.
Avec la séance de repêchage qui se déroulera à Montréal cette année, ce serait un timing parfait pour avoir deux ou trois sélections parmis les 31 premiers joueurs appelés à l'avant.
Néanmoins, il reste une question à se poser: est-ce que Petry et Tatar font partie des plans d'avenir de Marc Bergevin?
Une chose est certaine, les deux demanderont des contrats à long terme d'une valeur supérieure à leur entente actuelle, ce qui pourrait compromettre la signature de certains jeunes joueurs de l'organisation.
Les rumeurs fusent de partout et les noms qu'on entend le plus sont ceux de Petry, Tatar, Kovalchuk, Thompson et Domi.
Si Bergevin joue bien ses cartes, il pourrait garnir sa banque d'espoirs de premier plan dès maintenant.
Bien que les espoirs ne soient pas gage de succès absolu et que la fin de saison sera très longue sans ces joueurs, les Canadiens ont étiré l'élastique au maximum et il est temps de changer la culture de l'équipe, sans quoi ils pourraient continuer de tourner en rond dans ce tourbillon d'insuccès dans lequel ils sont prisonniers depuis trop longtemps.
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