En date d'aujourd'hui, on ne connaît toujours pas la date officielle pour le début de la prochaine saison.
On ne sait pas également où se joueront les matchs et si des spectateurs seront permis. Bref, un tas de questions sont toujours sans réponse.
Cependant, un élément est déjà fixé en vue de la prochaine campagne et c'est le plafond salarial. Et ce dernier cause bien des maux de tête à plusieurs directeurs généraux.
Outre le Lightning de Tampa Bay avec 2,9 millions sous le plafond salarial et trois agents libres avec restrictions à signer, d'autres formations font face à une problématique similaire.
Étonnamment, les Ducks d'Anaheim font partie de ces formations. Anaheim ne dispose d'aucune marge de manoeuvre sous le plafond salarial et n'a toujours pas signé de gardien substitut à John Gibson.
Il y a également les Coyotes de l'Arizona, qui n'ont aucun jeu sous le plafond salarial en raison des faramineux contrats de vétérans comme Derek Stepan, Alex Goligoski et Jason Demers.
Du côté des Oilers d'Edmonton, l'équipe ne dispose que de 732 509$ et ils doivent s'entendre avec le jeune défenseur, Ethan Bear, qui a connu toute une saison l'an dernier avec 21 points en 71 matchs.
Il commandera fort probablement un salaire entre trois et quatre millions.
Les Blues de St-Louis sont toujours sans entente avec l'arrière de 23 ans, Vince Dunn. Le problème, c'est qu'ils ont aucun dollar disponible sous les 81,5 millions. Est-ce qu'une équipe sera tentée par une offre hostile?
Ce sera un dossier à suivre.
Toronto, Vegas et Vancouver ont aussi la gorge serrée par le plafond salarial, n'ayant aucune marge de manoeuvre en vue de la prochaine campagne.
Quant aux Jets, ils disposent d'un minime montant de 27 144$ et doivent signer Jack Roslovic et Sami Niku. Encore une fois, un jeu de « Tetris salarial » sera nécessaire.
Finalement, Lou Lamoriello a 8,9 millions de disponibles sous le plafond salarial. Par contre, les Islanders doivent donner des contrats à un certain Mathew Barzal ainsi que le défenseur, Ryan Pulock.
Ce sera nettement insuffisant pour signer ces deux joueurs clés à Long Island.
Les prochaines semaines risquent donc d'être assez intéressantes à suivre, car pas moins du tiers de la LNH se retrouve les mains liées par le plafond salarial et certains ont toujours de gros contrats à signer.
Ce n'est pas impossible du tout. Chose certaine, il y aura du mouvement à travers la ligue plus on approchera du début de la prochaine saison.
Crédit Sportsnet.ca :
10 NHL teams living in salary cap hell (and how they may escape)