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Le père de Leylah Fernandez n'assistera pas à la finale de sa fille

PUBLICATION
Mathieu Bouchard-Racine
11 septembre 2021  (9h20)
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Le célèbre tournoi de tennis du US Open à New York a quelque chose de bien particulier cette année.

Du côté masculin, Félix Auger-Aliassime nous a donné de l'espoir jusqu'en demi-finale, s'inclinant dignement contre Daniil Medvedev, deuxième raquette mondiale.

Du côté féminin, le spectacle ne fait que se prolonger avec la participation surprise et agréable de Leylah Annie Fernandez en finale. Elle a su garder son sang-froid et battre la deuxième raquette mondiale Aryna Sabalenka en demi-finale. Elle affrontera en finale Emma Raducanu, une autre surprise dans le tournoi.

Sans vendre la peau de l'ours trop tôt, la finale entre les deux jeunes femmes présentée à 16 h 30 ce samedi pourrait être à l'avantage de Fernandez, qui vient à peine de vaincre une grande pointure du tennis.

Le match sera très excitant à suivre. Pour aider sa fille, on peut dire que Papa Fernandez s'y prend d'une drôle de façon. En effet, il n'assistera pas à ce match crucial.

Il est drôle de penser qu'un père absent peut aider sa fille à réussir, mais c'est une superstition que partagent les deux générations.

« Non, je ne serai pas là. Je suis extrêmement superstitieux. Ma fille l'est aussi ». De plus, on y va avec des gestes classiques du côté du paternel pour porter chance à sa fille au maximum.

C'est une drôle de superstition, mais il ne faut pas le voir de la mauvaise façon.

« C'est vraiment une question de superstition. Elle sait que je la soutien de loin. Je suis dans son coeur et elle est dans le mien. Tous ceux qui l'ont vue dans le stade, c'est fantastique. Mais je vais la regarder de l'autre côté de ma table de cuisine, là où nous dînons habituellement, et nous allons nous en sortir. »

La dernière fois que le père de Fernandez était dans les estrades, le match n'avait pas tourné en sa faveur. « C'était à Acapulco l'an passé et elle avait perdu. Je me suis détesté pendant deux bons mois après. Les gens me disaient :

"Allez, c'est juste un match, elle est allée en finale". Mais au fond de moi, c'était "Non, je n'aurais pas dû venir. Je n'aurais pas dû être là".»

« J'utilise le même shampooing le jour du match, je porte le même jean, les mêmes chaussettes et les mêmes sous-vêtements. Ce n'est pas nouveau. Vous faites vos lacets d'une certaine manière. Leylah et moi, quand on a trouvé quelque chose qui marche, on n'y touche pas. »

Si vous êtes confiant de l'issu du match en regardant le classement peu impressionnant de Raducanu, M. Fernandez vous ramène très vite sur terre.

« Elle va jouer contre une autre guerrière. Je ne pense pas que l'âge ou le classement devraient avoir de l'importance. Il s'agit d'une finale. Il faut tout donner, il faut faire en sorte que, quelle que soit la façon dont ça se termine, il n'y ait pas de regrets ».

Bref, soyez prêt, car en fin d'après-midi, une Québécoise nous représente dans un grand tournoi avec la ferme intention de gagner. Serez-vous dans votre salon à 16 h 30?

Crédit: TVA Nouvelles
Par superstition, le père de Leylah Fernandez n'assistera pas à la finale

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