Elle retourne donc à plus de 6000 kilomètres d'ici, là d'où elle vient, à Pori, en Finlande, pour rejoindre son mari et son autre fils.
Mikael, le père de la jeune recrue du Canadien, a des temps difficiles avec son équipe, puisqu'il lui manque son premier centre; son fils. De plus, il lui manque son deuxième centre, Peter Tiivola, qui devrait revenir sous peu d'une blessure.
En attendant, l'équipe finlandaise signait des contrats d'un mois à des joueurs pour palier à ces deux pertes, dans l'espoir de voir le jeune de 18 ans, Jesperi, revenir au jeu.
Il faut dire que celui qu'on surnomme «KK» serait reçu en héros advenant un retour avec l'équipe de son père, puisqu'elle évolue dans sa ville natale, une ville de hockey.
Ce serait une grande pression pour lui de devoir relever cette équipe qui peine à gagner des matchs depuis le début de sa saison, et il serait vu comme le sauveur. Mais le coach, pour sa part, a accepté depuis longtemps que son centre numéro un ne reviendra pas de si tôt:
Sa famille attend toujours la confirmation du Canadien quant à l'avenir de Jesperi, mais ils savent bien qu'elle viendra tôt ou tard et qu'il restera probablement avec le grand club.
D'ici là, Mikael sait bien qu'il devra signer un centre à long terme, puisque son fils jouera sa neuvième partie, jeudi, à Buffalo, et sa dixième à Boston, samedi, ce qui confirmerait que sa première année de contrat professionnel entrerait en vigueur.
Pendant l'absence de sa femme et sachant que son autre garçon est toujours avec sa blonde, Mikael a trouvé la maison très vide. Il a dit en blague:
Selon Claude Julien, lorsque questionné sur les fameux dix matchs de sa recrue, il n'y a aucune raison qui pousserait le Canadien à laisser le numéro 15 partir, disant qu'il est à sa place. Évidemment, il a raison.
Il dit aussi que ses trois premières lignes sont très bien balancées et qu'il sera difficile de remplacer ne serait-ce qu'un de ces neuf joueurs.