Le nouveau Canadien de Montréal, une équipe moderne
Nous voyons bien, depuis le début du camp d'entraînement, que les joueurs du Canadien jouent un jeu rapide.
Nous l'avons bien vu en juin, lors de la séance de repêchage, lorsque Trevor Timmins a décrit les choix du Tricolore comme étant rapides et talentueux, ce qui ne semblait pas être la priorité dans les dernières années.
Pendant le camp d'entraînement et en ce début de saison, les mots « vitesse », « exécution », « transition » et « rythme » ne furent pas que des mots en l'air; ils ont été mis en application. Ainsi va le nouveau Canadien de Montréal.
Après son congédiement par Boston le 7 février 2017, Claude Julien a remarqué ce qu'a fait Bruce Cassidy, le nouvel entraîneur-chef des Bruins, et il a su s'en inspirer.
Bruce n'a pas changé le système de jeu au complet; il a seulement changé le rythme de l'équipe du Massachusetts, qui a passé d'une des équipes qui marquent le moins de buts à l'une des équipes qui en marquent le plus.
Selon Claude Julien, dans cette ligue, si on ne fait pas d'ajustements, on peut dire adieu à son travail, et il n'avait pas l'intention de faire la même erreur deux fois.
Des embauches et des discussions salutaires
Marc Bergevin a fait l'embauche de Dominique Ducharme et de Luke Richardson en fonction de ce que Claude Julien et lui voulaient comme philosophie d'équipe.
Lors des entrevues, les deux nouveaux venus étaient en accord avec le plan visant à améliorer l'équipe en vue de cette saison.
Ils apportent de nouvelles idées, et Claude est très à l'aise avec ça. Ils se sont ensuite assis tous ensemble pour discuter de ce fameux plan.
Comme avoir de nouveaux joueurs est difficile de nos jours, le défi était de rendre les joueurs actuels meilleurs. « Quand ces entraîneurs sont arrivés en entrevue, il fallait qu'ils approuvent la façon dont on voulait fonctionner, et c'est exactement ce qu'ils ont fait, dit Julien.
Nous avons échangé nos idées et les avons mises ensemble pour rendre l'équipe plus rapide. Alors, quand on me demande si Ducharme et Richardson ont apporté leur contribution, je réponds »bien sûr, sinon nous n'aurions jamais embauché ces hommes». »
Un leader approuve ce qu'apportent ses entraîneurs
Brendan Gallagher est bien entendu en accord avec les dires de son entraîneur-chef quant à l'effort collectif de tous et le changement dans leur façon de jouer. Il aime l'approche de Ducharme depuis qu'il s'est joint à l'équipe.
Ce n'est pas qu'un travail d'un jour. Ils ont parlé de tous les aspects du jeu que l'on avait à améliorer, notamment l'effort collectif.
Ils ont tous participé à notre amélioration, et Ducharme a fait une grosse différence dans les petits détails et les habitudes à prendre, ce qui a rapidement apporté des dividendes. »
Maintenant que les joueurs sont entre bonnes mains, c'est à eux d'exécuter le plan de match et de l'imposer à leurs adversaires, ce qui est réussi depuis le début de la campagne.
On peut dire que le nouveau Canadien est attribuable à un travail d'équipe colossal, notamment à Marc Bergevin, qui a fait certains changements nécessaires à la formation.
À Claude Julien, pour sa vision de l'équipe et la sélection de ses adjoints, à ces mêmes adjoints, pour leurs idées et leur approche, et finalement aux joueurs sur la glace, qui exécutent très bien ce qui est demandé, autant pendant les pratiques que durant les matchs!
