Alors que la plupart des observateurs s'entendaient pour dire que l'équipe raterait les séries de fin de saison, la troupe de Claude Julien a surpris depuis le début du calendrier.
Il y a quelques semaines, l'équipe semblait voguer vers une participation certaine au tournoi printanier. Cette option semble de moins en moins possible, alors qu'en date du jour, le CH figure à trois points des Blue Jackets de Columbus et du dernier rang donnant accès aux séries.
Toutefois, même si le Canadien parvenait à remporter 2 victoires (4 points), sans que les Jackets n'avancent au classement, ces derniers entreraient quand même en séries en vertu de leur nombre de victoires en temps réglementaire ou prolongation. Ils en ont actuellement quatre de plus que le CH.
Une statistique est constante depuis le début de la campagne et c'est l'avantage numérique. On ne peut pas dire que cet aspect du jeu ait été avantageux pour l'équipe. S'ils ont flirté avec le 13% d'efficacité pour une majeure partie de la saison, les hommes de Claude Julien ont glissé bien en deçà de la barre du 10% depuis les 12 derniers matchs, marquant deux buts en 29 occasions, pour un maigre 6,90% d'efficacité.
Or, cette saison 2018-19 s'avérera la pire dans l'histoire de l'équipe (depuis qu'on compile la statistique en 1977-78) au niveau du taux de réussite en avantage numérique. Avec 10 matchs à jouer, le Tricolore affiche un faible pourcentage de 11,9% de succès.
Non seulement c'est la pire saison du Canadien à ce chapitre, en compilant tous les avantages numériques de toutes les équipes depuis 1977-78, mais il arrive au 1047e rang sur 1060. De quoi faire réfléchir les stratèges de l'équipe.
Il faudra trouver tôt ou tard des solutions en avantage numérique. Il ne reste que 10 joutes à la saison 2018-19 du Canadien, mais il n'est jamais trop tard pour trouver la clé du succès en supériorité. Terminer le calendrier sur une bonne note à ce chapitre amènerait du positif dans cette fin de saison qui, avouons-le, pourrait bien se terminer en queue de poisson.
L'avenir demeure prometteur pour les Canadiens, avec les jeunes espoirs qui pourraient faire la différence, tôt ou tard, tels que Jesperi Kotkaniemi, Nick Suzuki, Ryan Poehling, Josh Brooks, etc.