Après un début de saison en dents de scie et le congédiement de Pat Burns, l'ancien chroniqueur Jacques Demers est embauché pour redresser la barre. Le club se replace pour obtenir son laissez-passer en séries.
Le Tricolore remporte une, puis une autre série, pour finalement accéder à la finale de la Coupe Stanley. L'équipe comptait bien ajouter un 24e sacre dans son histoire. Toutefois, il devait attendre l'identité de ses adversaires.
Les Maple Leafs de Toronto menaient la demi-finale par la marque de 3 à 2 face aux Kings de Los Angeles et d'un certain Wayne Gretzky.
C'est du moins ce que raconte le chroniqueur Philippe Cantin ce matin sur le site de La Presse. Tous s'attendaient à une finale Montréal-Toronto, mais c'est bien mal connaître Wayne Gretzky.
Lors du sixième duel qui se déroulait à Toronto, les deux équipes se retrouvaient à égalité après le temps réglementaire. D'un côté, on espérait obtenir son laissez-passer pour la finale de la Coupe Stanley face aux rivaux de toujours, les Canadiens de Montréal, puis chez les Kings, on voulait renverser la vapeur.
C'est finalement le grand Wayne Gretzky qui vient clore le débat en période de prolongation pour pousser la série à un match ultime qui se tiendra à Los Angeles.
Selon les archives du passé, Wayne Gretzky a avoué qu'il avait été piqué au vif par les commentaires dans les médias torontois. On disait de lui qu'il était au bout du rouleau, puisqu'il était demeuré très timide dans cette série face aux Leafs. Réveiller le loup qui dort n'est jamais une bonne idée.
Finalement, la troupe de Gretzky a remporté le septième et ultime match de cette demi-finale. Certains partisans des Leafs en veulent toujours à la grande vedette de la LNH d'avoir bousillé ce rendez-vous avec l'histoire. La dernière finale entre les deux clubs remontent à 1967, soit l'année de la dernière conquête de la Coupe Stanley par les Leafs.
Finalement, le Tricolore a ajouté une 24e Coupe Stanley en remportant la série en cinq parties face aux Kings de Los Angeles. On se souviendra de ce fameux clin d'oeil de Patrick Roy.